mercredi 10 octobre 2012

0 N’achetez pas le bouquin de Ghesquière !


À l’occasion de la sortie du livre intitulé « 547 jours » de Ghesquière, ce fameux ex otage d’Afghanistan qui a créé la polémique par son attitude outrancière et ses mensonges éhontés sur le fait qu’il n’avait jamais été prévenu de la dangerosité de l’endroit où il s’était aventuré avec son caméraman, l’ex responsable de la communication de l’armée de Terre à ce moment-là témoigne :

«  J’avais un de mes sous-officiers féminins présent en Afghanistan. Elle avait justement réceptionné les deux journalistes à l’aéroport, de retour de leur première virée dans les zones françaises : dédaigneux, inciviles, orgueilleux, odieux, indisciplinés, jamais contents tels étaient les qualificatifs qui leur avaient été attribués à ce moment-là, quelques jours avant leur capture. »
Aujourd’hui, ce soi-disant journaliste récidive en médisant et mentant dans le récit de ses aventures dont il cherche à faire commerce après que tant de soldats ont risqué leur vie pour les libérer… Mais ce qui nous donne un peu de baume au cœur aujourd’hui, c’est que c’est une autre journaliste qui lui dise ces 4 vérités …  »

Et quand Anne Moyat se lâche, ça décoiffe !

Valeureux Patriote


Après une longue période de prise d’otage, on observe souvent deux types de comportement chez les victimes : Il y a celles qui se suicident, incapables de se réadapter au quotidien.
Et puis il y a celles qui font un bouquin. 
Ghesquiére fait partie de la catégorie numéro 2. A la veille de la sortie de « 547 jours », récit de sa captivité, il s’explique dans une parodie d’interview réalisée par « ELLE ».
J’ai toujours pensé que le journalisme était une grande chose. Dommage qu’il y ait les journalistes. 
Et « ELLE » de leur dérouler le tapis rouge.
 Que voulez-vous, Grand Reporter, c’est comme pompier ou médecin urgentiste ça fait rêver la femelle en milieu urbain. A la seule évocation du gaillard taciturne, barbe de trois jours, veste militaire et appareil photo en bandoulière, tout ce petit monde de la presse féminine se ruine un string. En oubliant de poser les vraies questions. Après tout, on ne va pas se taper dessus entre confères.
 « On a jamais voulu escalader l’Everest en tongs. » répète Ghesquiére à l’envi, parodiant au passage l’humoriste Thomas N’ Gijol.
 « On a voulu prouver que toutes les routes n’étaient pas sous contrôle, contrairement à ce qu’affirmait l’armée française ».
Ce qui revient à dire : on va faire du hors-piste pour démontrer qu’il y a risque d’avalanche. Parce qu’on est des cow-boys de l’info, nous, des cow-boys sévèrement burnés, prêts à tout pour exercer notre noble métier…
. Alors quoi ? T’es journaliste, mec ? Ta carte de presse est le prolongement logique de ta quéquette ?
 Parfait. Tu es donc censé connaître le sens des mots mieux que la moyenne nationale.
 « Tout est sous contrôle » ne signifie pas “« Il n’y a aucun danger »”. Ce n’est pas parce que l’incendie est circonscrit, que le périmètre est balisé et que les pompiers ont dégainé les lances qu’il faut pour autant se jeter dans les flammes. Quand l’état-major dit « Va pas là », c’est que la zone est risquée. Toi comprendre ou moi devoir traduire à toi ?
 « Hervé Ghesquiére déteste être considéré comme une victime » susurre « ELLE », en ouverture du papier. Grand bien lui fasse parce qu’une victime, c’est quelqu’un qui n’a pas choisi.
 Reste que mon confrère ne déteste pas passer pour un héros. Ce que j’aurai voulu, moi, c’est qu’« ELLE » demande à ce baroudeur d’opérette combien de militaires sont morts pour aller le chercher, lui et son caméraman.
 Puisque la journaliste a cru bon de trapper la question, sachez-le donc, mes lapins.
 Ils sont 9. 9 jeunes tombés sous les balles en essayant d’exfiltrer ces deux coyotes. Un détail. Un dommage collatéral. 
Que les choses soient claires, une bonne fois pour toutes : un journaliste n’est pas supposé être autre chose qu’un journaliste. Ce n’est nullement un héros.
 547 jours et un an plus tard, Superman est bien vivant, et il a, en plus, l’outrecuidance de traiter de lâche l’officier de presse en poste à l’époque de son enlèvement. 
Donc je pose la question, moi. Je la pose à mon courageux confrère…
 : Êtes-vous allés serrer les mains des veuves à votre retour en France, toi et ton caméraman ? 
Les avez-vous regardées bien droit dans les yeux, vous qui parlez de courage et de lâcheté ?
 M’est avis que les bénéfices du bouquin n’iront pas aux familles des 9 soldats morts en silence.
 En silence pour que Ghesquiére continue d’ouvrir sa gueule, quand il devrait, en plus de manger sa carte de presse, observer la discrétion la plus élémentaire.
LES CHRONIQUES D’ANNE MOYAT
 26 /09/2012

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