vendredi 26 octobre 2012

0 Pour la patrie, mobilisons-nous.

Pour la patrie, mobilisons-nous.

La période d’histoire que nous traversons est certainement l’une des plus affligeantes que notre pays ait connues. Nous ne reviendrons pas sur les abandons de souveraineté successifs qui s’inscrivent dans les logiques gouvernementales depuis des décennies quelle que soit la couleur politique du pouvoir.
Nous savons, du reste, que notre président « normal » milite pour une Europe fédérale, c’est certes un pas de plus dans la sujétion de la France à Bruxelles, un pas que son surexcité de prédécesseur n’avait pas franchi, du moins publiquement.
Bien sûr que devant la crise mondiale qui frappe en particulier l’Europe, la tentation est forte de confier à une organisation supranationale la tâche, par un mécanisme de stabilité, de passer la serpillère pour éponger les déficits. Tentation fort naturelle qui pourra permettre en cas d’échec « collectif » de noyer les responsabilités et même de se retourner contre Bruxelles, toujours trop technocratique.
En gros, être un président normal c’est être surtout un président irresponsable. Et pour donner le change, on nous concocte une petite loi qu’on appelle pudiquement : « le mariage pour tous ». Loi purement idéologique, pour satisfaire un lobby puissant quoique fort minoritaire.
Notons que ce lobby est bien représenté dans les médias, le cinéma, la culture en général et semble gagner un peu dans les milieux de la haute fonction publique, le tout ne dépassant pas 5% de notre population. On a les élites que l’on mérite.
Le principe même de la famille, déjà mis à mal par ce siècle et sans lequel il n’y aurait pas de patrie, est gravement menacé par la transformation radicale que provoquera immanquablement une telle loi, et ce n’est certainement pas un hasard. Nous nous battrons contre cette loi immonde et nous serons présents dans les diverses manifestations de protestation organisées par les associations de défense de la vie et de la famille. A côté de ça l’immigration galope toujours, en attendant le droit de vote aux étrangers , on nous construit des mosquées un peu partout, et on pousse des cris d’orfraies quand une centaine de jeunes Français marque spectaculairement mais sans violence sa désapprobations sur un chantier non achevé.
La police et la justice aux ordres d’Harlem Désir, très soucieux comme on sait du respect des religions, se saisit avec célérité des contrevenants à qui on fera payer cher cette insolence. On le sait, l’AF porte un regard critique sur les identitaires pour diverses raisons, la première étant relative à leur discours par trop ambigu sur la nation française. On les sent plus défenseur de la race blanche que de la patrie.
Il n’empêche que nous aurions bien aimé être avec eux à Poitiers. Tout jeune Français devrait ouvrir les yeux sur ce qui se trame. Il ne s’agit pas d’exciter à quelque haine que ce soit, mais tout simplement de rappeler que les Français en France sont chez eux. Que si l’Islam peut-être toléré, en aucun cas il ne doit prétendre au même statut que la religion fondatrice de notre civilisation comme le rappelait dans nos colonnes, notre ami Karim Ouchik.
L’islamisme, l’immigration, s’inscrivent pleinement dans le processus de mondialisation et les populations concernées doivent savoir qu’elles en seront aussi à terme les victimes comme les autres. Car il s’agit d’un grand programme de métissage, de dépersonnalisation et de déculturation des peuples pour faciliter un jour l’avènement d’un gouvernement mondial. Demandez à Attali, ceux qui font ça sont sincères, ils y croient et sont persuadés qu’ils obtiendront ainsi la paix universelle .Cela justifie leur cynisme, puisque toutes les horreurs qui découlent de la mise en œuvre, ne sont que des dommages collatéraux pour un bien supérieur. C’est une vieille utopie qui devient chaque jour un peu plus une réalité, mais à quel prix.
C’est pourquoi l’Action française appelle à l’esprit de résistance. Après avoir honoré nos morts le 1er novembre au cimetière de Vaugirard, nous invitons tous les Français patriotes à rendre hommage en haut des Champs-Elysées, aux premiers résistants qui défilèrent le 11 novembre 1940, pour honorer nos poilus malgré l’interdiction de l’occupant. Au-delà de cet hommage, ce sera pour nous aussi un acte de résistance contre toutes les agressions de l’intérieur comme de l’extérieur, frappant notre civilisation, notre langue, notre patrimoine, visant à défigurer notre patrie et la priver finalement de sa singularité et partant de son esprit, sa créativité, sa fierté et son dynamisme.
Comme disait Bernanos : « Ils ne nous auront pas, ils ne nous auront pas vivants…  »
Vive la France, vive le roi.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

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