Si l’incertitude demeure au niveau national, en Gironde, ce sont bien les partisans de Jean-François Copé qui ont largement battus ceux de François Fillon en Gironde. Près de 4400 adhérents se sont déplacés, et le candidat très critiqué par la gauche et la presse, a totalisé plus de 2500 suffrages.
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, s’est dit ce matin préoccupé par la situation délétère qui règne au sein de l’UMP : « Ce
que je redoutais s’est produit: le Mouvement sort divisé et donc
affaibli de cette confrontation intempestive. Tout au long de la
campagne, il s’est moins agi de l’avenir de l’UMP que de celui de deux
protagonistes obsédés par l’échéance de 2017. Il faut sortir de cette
situation lamentable si l’on veut éviter l’éclatement de notre parti, à
un moment où la France a plus que jamais besoin d’une opposition pugnace
et intelligente ».
Jean-François Copé et François Fillon
ont tous deux revendiqué la victoire dans l’élection à la présidence de
l’UMP. Les deux camps se sont mutuellement accusés de fraude tout au
long de la soirée. Il revient désormais à la Commission d’Organisation
et de Contrôle des Opérations Électorales (COCOE), de trancher.
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