dimanche 6 janvier 2013

0 Retour sur les déclarations sociales de lutte contre l’exclusion du premier ministre



Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a présenté, mardi 11 décembre, les grands axes du plan pluriannuel contre la pauvreté qui sera adopté par le Comité interministériel de lutte contre l’exclusion, le 22 janvier 2013.
Parmi les mesures phares annoncées : la revalorisation du RSA et de la CMU complémentaire, la création d’un contrat d’insertion pour les jeunes sans qualification et un accès élargi aux droits pour les plus démunis…
On ne peut pas dire que ces mesures soient mauvaises en soi. Nous sommes en pleine crise économique avec des retombées sociales effrayantes, il faut mettre en place des mesures énergiques, il faut faire agir au mieux la solidarité nationale.
Nous ne reviendrons pas sur la pertinence ou non de ces mesures qui sont l’affaire des spécialistes, lesquels spécialistes soit-dit en passant, n’arrivent pas, depuis des décennies à enrayer la progression de la pauvreté.
Cependant il convient, politique d’abord oblige, de regarder les causes objectives de la pauvreté dans notre pays.
Il y a la crise économique et financière, constat partagé par tous, crise dont la zone Euros n’est pas épargnée, malgré les belles assurances qui nous furent fournies par ces messieurs les économistes à la solde de Bruxelles, et aujourd’hui encore avec un froid culot qui nous expliquent qu’on a de la chance, car sans l’Euro s’eut été pire encore.
Il y a ce choix qui a été fait du « tout Etat » qui consista a entretenir une armée de fonctionnaires, et à laisser tomber en friche notre industrie et notre agriculture au profit des services.
Rhétorique bien connue de tous les spécialistes issus de l’ENA et autres fabriques d’hommes d’élite, à commencer par Jacques Attali. Méfions nous des faux prophètes. Ces mêmes spécialistes nous annonçaient un changement de société, un progrès fantastique qui nous sortirait de l’esprit grégaire pour aller vers l’ « individuation » (niaiserie terminologique inventée par quelques sociologues pour ne pas prononcer individualisme..). Ils ne cachaient pas qu’il y aurait un prix à payer, mais bon ça valait le coup.
Ces libéraux libertaires semblent avoir contaminé beaucoup de nos décideurs au point que s’accélèrent aujourd’hui, aux forceps, les mutations législatives de notre société. Précisément, et sans attendre le mariage gay, cette apologie de l’individualisme en termes plus ou moins directs et le plus souvent voilés, accompagnée des conditions d’encadrement de cette mutation de notre civilisation constitue une cause lourde de l’accroissement de la pauvreté en France.
La bataille finalement assez dérisoire pour l’égalité hommes femmes dans l’entreprise, n’a pas empêché, si on se réfère au dernier rapport du secours catholique, que les femmes seules avec un ou plusieurs enfants constituent les plus gros bataillons de la plus extrême pauvreté en France. La facilitation du divorce qui convient bien aux bourgeoises a livré ces femmes du peuple à l’abandon et la précarité.
La jeunesse semble aussi sacrifiée. Là encore la destruction idéologique de la famille est en cause. La majorité des SDF ramassés dans la rue et ayant moins de trente ans, se trouvent être des jeunes en rupture avec leur famille « recomposée ».
La destruction de la famille est entreprise aussi bien par les gouvernements de gauche que ceux de droite, au nom de l’asservissement d’une nouvelle race qu’on appelle les consommateurs. A gauche on ajoutera le qualificatif de citoyen, et on applaudira à la naissance de ce nouvel homme affranchi de liens particuliers, d’histoire d’identité culturelle.
Nos modernes libéraux ont réussi le coup de maître de faire converger une pseudo idéologie d’affranchissement des contraintes sociales avec le « biseness » le plus éhonté. On l’avait déjà vu avec le discours « immigrationiste », soutenu notamment par le MEDEF qui a le double avantage de s’inscrire dans un consensus humaniste et de maintenir les salaires au plus bas. Il résulte de ces dérives de la bien-pensance consumériste que le tissu culturel et social de notre pays est en train de s’effilocher en faisant disparaître les solidarités naturelles et spontanées de notre peuple, compensées, pour endormir les consciences, fort opportunément par quelques programmes télé de masse du genres « les enfoirés » ou le « téléton » Notre mission à l’Action française est de réveiller le pays réel et de balayer les imposteurs au pouvoir qui installent une anarchie sans précédent dans laquelle, les femmes seules, les enfant, les jeunes, les vieillards, toute une humanité fragile dans ce monde est sacrifiée au nom de l’égalité.
Il faudra bien un jour que l’on débusque ceux à qui tout cela profite et qu’on leur présente la note.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française.

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