Sommes nous toujours en démocratie ?
Comme les plantes, comme les arbres, l’homme recherche la lumière du fond de la grotte, dans la profondeur du hallier, dans la nuit du désert. Un pays est une entité vivante, il a besoin de lumière pour vivre.
Or ce qui est actuellement proposé à la France ressemble plus à un brouillard épais, gluant et glauque. Aucun souffle, aucune étincelle pour dissiper la morosité et éclairer la voie. Pourtant on nous propose de reconquérir nos libertés malmenées, mais on enchaîne les moyens d’y parvenir.
Les Français avaient-ils vraiment réfléchi avant de voter aux conséquences des décisions à venir ? La France est-elle encore une démocratie lorsqu’on ne questionne plus les Français sur des résolutions si graves, qui pourraient bien, si trop peu de personnes ne s’y opposent, transformer la France en deuxième "Corée du Nord". Il se pourrait, ce qu’à nul ne plaise, que nous tombions progressivement et sans en avoir conscience, pour la première fois et ce depuis plus de mil ans, dans un totalitarisme irréversible.
Il n’est plus temps de fuir car aucun lieu de notre planète n’est à l’abri de la convoitise destructrice de l’homme. Et les mouvements écologistes semblent n’être, hélas, qu’un succédané des partis politiciens. Ils hurlent avec les loups. D’une main ils détruisent les plantes dont l’organisme a été génétiquement modifié, ils prônent, dans le même temps, la procréation médicalement assistée dans une schizophrénie imbécile qui va à l’encontre de la protection de la nature et de celle essentielle et fondamentale de l’être humain dans son destin et la civilisation qui l’a fondé. Nous laisserons nous détruire ?
Dans cet horrible mélange issu de la P.M.A., la recherche généalogique si chère aux Français va y perdre ses petits. D’autant plus qu’une que la gestion d’une banque de sperme dépendra de la gestion de machines qui peuvent être faillibles et de fonctionnaires encore plus faillibles. Les banques de sperme, les femmes au ventre offert, que saurons nous de la génétique et de l’origine transmissible à des enfants considérés comme de la viande que l’on achète ? Imaginez ce qui pourrait arriver si un expert pris de folie ou de colère contre la société voulait recréer un nouveau Minotaure ? Tous avons en mémoire les atroces expériences d’un certain faux "docteur" Mengélé.
Fils de l’Homme qu’as tu fait de ton héritage ? Ne sois pas comme ces feuilles mortes qui ne peuvent bouger que si le grand vent de l’Histoire commence à souffler, car cela risque d’être trop tard ! Il faut dés maintenant enseigner notre héritage aux enfants et aux jeunes générations. Le respect de soi-même et des autres s’apprend. Rendre hommage aux agriculteurs qui ont su façonner les splendides paysages de la douce France, qui ont su préserver notre terroir, qui se battent avec leur savoir et leur coeur, est-il suffisant ? Et pourtant la vie s’accroche au moindre espoir comme ces arbres au bord du précipice ou ces plantes qui s’obstinent de croître entre deux pavés de la ville. Comme eux nous sommes prêts à croire les promesses d’une vie plus heureuse, et le "demain on rase gratis" que nous écoutons à longueur de journée apparaît, pour certains, une réalité.
Churchill, au début de la guerre contre le nazisme, avait promis "de la sueur, du sang et des larmes". Qui oserait dire, de nos jours, que nous nous précipitons dans le mur, que notre modèle social est obsolète et moribond, que les retraites dans peu d’années ne pourront être payées, que notre sécurité sociale est en faillite et que les impôts sont exorbitants .... Mais les privilèges s’accrochent et Cassandre a été renvoyée à ses casseroles, alors que la ville de Troie -dans ces temps anciens- était envahie et brûlée pour disparaître définitivement.
La France est à l’image de cette chrysalide qui met longtemps à sortir de l’eau pour devenir libellule. Mais aussi que de souffrances pour s’extraire de cette gangue et passer à une vie exaltante, bruissante et belle. La France est en ce début d’ère nouvelle en cet instant de choix cruciaux. N’écoutons pas la pauvreté ou la perversité de l’esprit ou des discours des partis qui ne pensent apparemment qu’à eux même, alors que la France est devenue un bateau ivre ou un terrain de foot truqué. Par définition et parce qu’aujourd’hui je suis héritier de notre Histoire, je n’ai de préférence ni de rejet d’aucun parti. Je ne m’intéresse qu’à ceux qui luttent pour la France. Ils existent mais on le sait peu.
Tous les indices nous crient la nécessité, l’urgence de mutation de notre société à tous les niveaux, dans le sens des valeurs, toujours pérennes, qui ont fondé notre civilisation judéo-chrétienne. Sinon la pente naturelle d’une servilité manipulée et contre nature a tout lieu et possibilité de nous entraîner vers des aventures que l’on doit craindre totalitaires.
Il existera la possibilité de cheminer sur le fil du rasoir entre deux précipices. D’un côté l’idée rassurante de n’avoir aucune responsabilité ni décision à prendre, puisque "Big-Brother" les dicte à notre place, avec l’esclavage au bout. De l’autre la vanité suffisante de nos exploits passés et trépassés et le racornissement de l’esprit d’entreprendre, car il y aura toujours des miroirs désinformateurs pour nous faire croire que nous sommes beaux et intelligents !
Oui il existe pourtant un choix autre, une troisième voie, celle du fil du rasoir entre la mort par veulerie ou la mort par bêtise. C’est la vie par bravoure, car je ne puis imaginer que, nous Français, éprouvions le désir de devenir un jour la petite soeur jumelle de la Corée du Nord
Oh ! France, que sont devenues tes Lumières ? Celles de demain, celles de l’énergie et du courage, celles de la compréhension d’un avenir sous-jacent. Français instruisez vous, lisez, étudiez avant de voter les conséquences de vos choix.
HENRI COMTE DE PARIS DUC DE FRANCE - IMRF
P.S : Nos industries se meurent, Des milliers de chômeurs presque chaque jour. Nous devons comprendre qu’avec la mondialisation, si nous voulons survivre, il faut revoir les structures de notre industrie comme celles de notre production, moderniser. La recherche en est la clef et permettra le renouvellement. Elle doit être prioritaire, encouragée afin que nos cerveaux n’aillent pas donner à l’étranger les ressources de leur intelligence.
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