PARIS (NOVOpress) – Il y a 220 ans, en
mars 1793, un immense territoire, recoupant quatre départements, entre
Poitou, Anjou et Bretagne se soulevait, faisant trembler un instant la
République naissante sur ses bases. On a peu idée aujourd’hui de
l’importance des troubles qui marquèrent cet événement dont Napoléon
compara les protagonistes à des « Géants ».
Durant trois ans de guerre civile, au terme de
furieux combats et d’un paroxysme de violences et de terreurs inouïes,
les pertes humaines furent estimées, selon les historiens, de 150.000 à
300.000 morts. De nos jours encore, ce vaste territoire garde les
stigmates des événements, puisqu’il n’y existe pratiquement plus aucun
bâtiment, fermes, châteaux, églises, villages, dont l’architecture est
antérieure à la Révolution…
Hormis celles organisées par le conseil général de la Vendée, aucune manifestation officielle n’est prévu pour commémorer ce terrible épisode de l’histoire de France. Et pourtant le système, particulièrement sous la gauche, n’est jamais en reste pour pratiquer l’autoflagellation. La ville voisine de Nantes, haut lieu des guerres de Vendée par ses célèbres et sinistres noyades, a ainsi édifié en 2012 en un « mémorial de l’abolition de l’esclavage ». « Il est du devoir d’une République d’écrire toutes les chapitres de son histoire, affirmait alors Yannick Guin, vice-président de Nantes Métropole, aucune ne doit être oubliée, même la plus sombre… ». La ville de Jean-Marc Ayrault se garde bien pourtant d’édifier un mémorial pour les 4.000 victimes des noyades de Nantes. En effet, une chape de plomb pèse encore sur le génocide vendéen que la République a manifestement du mal à assumer, deux siècles après les faits…[...]
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Hormis celles organisées par le conseil général de la Vendée, aucune manifestation officielle n’est prévu pour commémorer ce terrible épisode de l’histoire de France. Et pourtant le système, particulièrement sous la gauche, n’est jamais en reste pour pratiquer l’autoflagellation. La ville voisine de Nantes, haut lieu des guerres de Vendée par ses célèbres et sinistres noyades, a ainsi édifié en 2012 en un « mémorial de l’abolition de l’esclavage ». « Il est du devoir d’une République d’écrire toutes les chapitres de son histoire, affirmait alors Yannick Guin, vice-président de Nantes Métropole, aucune ne doit être oubliée, même la plus sombre… ». La ville de Jean-Marc Ayrault se garde bien pourtant d’édifier un mémorial pour les 4.000 victimes des noyades de Nantes. En effet, une chape de plomb pèse encore sur le génocide vendéen que la République a manifestement du mal à assumer, deux siècles après les faits…[...]
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