mardi 18 juin 2013

0 Bergerac : qui a tiré sur la caserne de CRS pendant 20 minutes ?

Le bâtiment a essuyé des tirs de carabine à plomb. Un officier est soupçonné.

C'est un policier de garde qui aurait donné l'alerte dans la nuit du 6 au 7 juin, interpellé par des bruits de verre brisé

C'est un policier de garde qui aurait donné l'alerte dans la nuit du 6 au 7 juin, interpellé par des bruits de verre brisé (Photo DR)



Les faits se sont déroulés le 6 juin vers 22 heures dans la caserne de CRS de Bergerac. Interpellé par des bruits de verre brisé dans un bâtiment en voie de démolition, c’est un policier de garde qui aurait donné l’alerte après s’être rendu sur les lieux.

Le bâtiment aurait été la cible de tirs de carabine pendant une vingtaine de minutes. « Le policier a pu, avec certitude, identifier le sifflement des balles de carabine à plomb au-dessus de sa tête. Tout s’est arrêté lors de l’arrivée d’une patrouille de police », confirme Jérôme Servolle, délégué régional de l’Unsa-police. Selon le syndicaliste, « les tirs provenaient d’un immeuble en face de la caserne, rue Hoche ».

Une idée embarrassante
« Étrangement, aucune mesure de sécurité particulière n’a été prise dans la caserne face cet acte grave contre les forces de police », feint de s’étonner l’Unsa. C’est que le syndicat a son idée sur la provenance des tirs. Une idée qui, si elle se vérifiait, pourrait s’avérer particulièrement embarassante pour l’institution. «Il faut que l’enquête détermine les faits avec précision. Mais les tirs semblaient provenir d’une maison où réside un officier de la CRS », assure Jérôme Servolle.
« J’étais dans mon jardin cette nuit-là, en train de traiter mes rosiers. Je n’ai rien vu, rien entendu, je ne comprends pas ces accusations », répond l’officier en question, joint par « Sud Ouest ».
Toujours selon l’Unsa-police, « ce n’est pas la première fois que cet officier est mis en cause pour des tirs à proximité de la caserne ». Celui-ci n’aurait néanmoins jamais fait l’objet d’une condamnation par la justice. « J’ai quand même le droit de tirer à la carabine dans mon jardin ! », assume l’officier CRS

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet. « La caserne a effectivement essuyé des tirs », confirme François Aillot, le commandant de la CRS 17, qui a refusé de s’exprimer sur l’enquête en cours
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