Un « avant-projet de
loi » gouvernemental instaurant le mariage entre deux personnes de même
sexe avec droit d’adopter a été divulgué
par la presse. Aussitôt les représentants du lobby homosexuel se
sont dit « déçus », réclamant le droit à la procréation artificielle.
Face à ces groupuscules, minoritaires parmi les personnes homosexuelles,
la résistance pourrait se développer sur 12 fronts.
1/ Personnes adoptées
Les personnes adoptées ont vécu dans leur première enfance une
rupture ou un deuil avant d’être confiées à une vraie famille. Beaucoup
sont indignées : pourquoi priver d’autres enfants adoptés de cette
chance d’avoir un papa et une maman ? Aucun « droit à l’enfant » ne
peut conduire à discriminer ceux qui sont déjà très vulnérables, et dont
on connaît la fréquente quête d’identité.
2/ Couples en attente d’enfants adoptables
Parmi les 25 000 couples en attente d’enfants à adopter, beaucoup
sont choqués qu’on présente l’adoption homosexuelle comme alternative à
l’orphelinat. Car en réalité, moins de 1 000 enfants nés en France sont
confiés chaque année à l’adoption. Et l’adoption internationale concerne
de moins en moins d’enfants (2 000 en 2 011). Si la France légalisait
l’adoption homosexuelle, la plupart des pays étrangers deviendraient
plus restrictifs pour confier leurs enfants à l’adoption.
3/ Personnes concernées par les situations dites « d’homoparentalité »
La « pensée unique » prétend que tout va pour le mieux pour les
enfants élevés dans un cadre homoparental… Mais la réalité est autre :
des jeunes adultes élevés par deux hommes ou deux femmes ont commencé à
confier les difficultés liées au manque d’un père ou d’une mère ; des
grands-parents aussi ont été témoins attristés de ces souffrances.
D’ailleurs une bonne part des adultes qui éprouvent un désir homosexuel
récuse, au nom de l’intérêt des enfants, le droit de se marier et d’en
adopter.
4/ Parents engagés dans les associations familiales
Le mouvement familial met en garde contre la déstructuration de la
famille, même s’il faut bien sûr aider les parents en difficulté. Avec
le mariage homosexuel, d’autres bouleversements sont à attendre : par
exemple, dans le livret de famille de tous les couples, il faudra
supprimer les mentions « père » et « mère » pour les remplacer par
« parent A » et « parent B », ou « parent 1 » et « parent 2 ».
Les fêtes des mères et des pères devraient être fusionnées en « fête
des parents ».
5/ Féministes
Derrière le prétendu « droit à l’enfant », se pose la question des
mères porteuses que revendiquent certains hommes. Instrumentalisation du
corps de la femme, ce « nouvel esclavage » inquiète les féministes.
Il risque d’être promu au nom d’un principe de non-discrimination entre
les femmes et les hommes, ces derniers étant incapables d’enfanter.
6/ Professionnels de l’enfance
Bien placés pour constater les dégâts provoqués par l’instabilité
affective des adultes et les ruptures familiales, les éducateurs sont
déjà confrontés aux souffrances des enfants auxquels on a fait croire
qu’ils ont deux papas ou deux mamans. Comment affronter avec une telle
fiction les étapes de l’adolescence ? Même si l’impasse éducative dans
laquelle sont enfermés les tenants de « l’homoparentalité » reste un
sujet tabou, elle est dans toutes les têtes.
7/ Psychologues et psychanalystes
Pour ces praticiens, prétendre qu’un enfant peut parfaitement se
passer d’un père ou d’une mère, c’est nier les découvertes récentes sur
la construction psychique précoce de l’être humain. Des « psy »,
témoins des souffrances identitaires des enfants privés de toute
référence paternelle ou maternelle, dénoncent les conséquences de
« l’homofiliation ».
8/ Maires et conseillers municipaux
Les maires sont en première ligne pour faire le lien entre
déstructuration familiale et précarité sociale. Au nom de l’intérêt de
l’enfant, une majorité d’entre eux et de leurs adjoints, en tant
qu’officiers d’état civil, ne veulent pas célébrer en mairie un
« mariage » entre deux hommes ou deux femmes. Certains de ces
« réfractaires » ont prévenu qu’ils feraient jouer la clause de
conscience que le gouvernement prétend leur refuser.
9/ Associations de protection de la dignité humaine et de la vie
La revendication du « mariage homosexuel » comprend l’accès à la
procréation artificielle. Les femmes réclament l’insémination
artificielle (qui occultera totalement le père biologique) et les hommes
les mères porteuses (qui ne seront considérées que comme des
« gestatrices »). Par ailleurs, la prétendue « homofiliation »
alimente le rêve de bricolages génétiques visant à fabriquer des êtres
humains avec les gènes de plusieurs hommes ou femmes. à partir du
mariage homosexuel, on fantasme sur l’abandon de la reproduction sexuée.
10/ Représentants des religions
Les religions reconnaissent que le couple composé d’un homme et d’une
femme est le fondement de la famille, et offre le meilleur cadre pour
accueillir et élever des enfants. Les prises de parole des autorités
spirituelles gardent un réel impact dans une société en attente de
repères solides.
11/ Experts
Philosophes, juristes, sociologues, scientifiques : des
personnalités de sensibilités variées alertent contre les dangers d’une
dénaturation de la notion de famille. Elles révèlent les imbroglios
juridiques, la confusion culturelle et les aberrations scientistes qui
se cachent derrière le fantasme d’un « mariage pour tous ».
12/ Décideurs politiques
Le sujet de société est devenu politique. à droite, mais aussi à
gauche, les fronts de contestation s’organisent. Ils argumentent sur le
fond ou la forme. Des élus estiment ainsi qu’en période de crise
économique, bouleverser les fondements de la société, c’est prendre le
risque de diviser durablement les Français.
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