Ils tiennent tout. La police, la justice, la presse, la radio, la télé. Ils tiennent le Pouvoir politique, médiatique et financier. Le Pouvoir visible et invisible.
Mais ils ne tiennent pas la France.
Ils ont le soutien des lobbies, des curés et des francs-macs, des instits et des profs, des diseurs de Morale et des marchands de Grands Principes, des syndicats et des patrons, des banquiers et des chanteurs, des philosophes et des stratèges de bistrot, de la pègre des banlieues et des mafias des beaux quartiers.
Mais ils n’ont pas le soutien des Français.
A longueur d’année, ils diffament, ils salissent, ils mentent, ils trichent, ils souillent, ils calomnient, ils fabriquent de faux scandales, ils carpentrassent. Rien ne les arrête. Les pires ignominies, les attaques les plus basses, les violences les plus sales, les insultes les plus écoeurantes, les provocations les plus grossières ne les rebutent pas.
Mais ils n’arrivent pas à détruire le pays réel.
Malgré le matraquage, le pilonnage, le harcèlement, il se trouve encore un Français adulte sur cinq pour résister. Pour préférer l’ordre au chaos, la vérité au mensonge, la station debout à la reptation.
Ils n’en reviennent pas, les mafieux, de cette résistance du Franchouillard.
Ca les travaille, cette persistance de valeurs qu’ils ont cru mille fois avoir enterrées, ça les trouble, ça les inquiète. Ca leur fait peur, au fond.
Il n’y a qu’à regarder leurs figures. Il n’y a qu’à voir blêmir les Séguin, les Juppé, les Veil et compagnie, pour comprendre : ils crèvent de trouille, littéralement.
S’ils savaient combien ils ont raison…
Serge de Beketch
Zentropa
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