Le Conseil de Paris refuse de "dédier un espace public" aux militaires français tués en Afghanistan.
Lors de la séance du Conseil de Paris, les 24 et 25 septembre dernier, la majorité municipale a repoussé une proposition des élus UMP de "dédier un espace public de la capitale" aux 88 militaires français morts en Afghanistan.
Lors de la séance du Conseil de Paris, les 24 et 25 septembre dernier, la majorité municipale a repoussé une proposition des élus UMP de "dédier un espace public de la capitale" aux 88 militaires français morts en Afghanistan.
Catherine Vieu-Charrier (PS), adjointe au maire
en charge du monde combattant, a expliqué que la mairie de Paris était
déjà "associée" au projet d’installer un monument en hommage aux soldats
tombés en opérations extérieures, place de Fontenoy, derrière l’Ecole
militaire - un projet "sous l’autorité du ministère de la Défense".
L’argument peut s’entendre, même si l’on a connu l’Hotel de
Ville plus réceptif à d’autres demandes, par exemple l’inauguration
d’une place Mohamed Bouazizi, dans le XIVème arrondissement, du nom du
jeune tunisien dont le suicide a déclenché la révolution en décembre
2010 .
En revanche, l’explication de vote fournie par l’écologiste Sylvain Garel risque de faire grincer quelques dents : "Je rappelle qu’il y a effectivement eu 88 soldats français qui sont morts en Afghanistan. C’est bien triste pour eux et leur familles, mais qu’il y a eu aussi 120.000 civils afghans morts depuis que nous avons déclenché une guerre en Afghanistan. Je pense que si on devait construire des monuments, il faudrait aussi penser à ces 120.000 personnes, qui pour la plupart n’avaient rien demandé et qui ont été tuées à cause d’une guerre que nous avons déclarée à leur pays".
Voilà que nous aurions déclaré la guerre à l’Afghanistan... et que la mort des soldats n’est "bien triste" que pour "eux et leurs familles"... mais pas pour les élus écologistes manifestement. Sylvain Garel, co-président du groupe Europe Ecologie Les Verts, n’en est pas à son premier coup d’essai en matière d’antimilitarisme, comme nous le racontions déjà sur ce blog en octobre 2011.
Jeudi 11 Octobre 2012, Jean-Dominique Merchet -Secret Défense
En revanche, l’explication de vote fournie par l’écologiste Sylvain Garel risque de faire grincer quelques dents : "Je rappelle qu’il y a effectivement eu 88 soldats français qui sont morts en Afghanistan. C’est bien triste pour eux et leur familles, mais qu’il y a eu aussi 120.000 civils afghans morts depuis que nous avons déclenché une guerre en Afghanistan. Je pense que si on devait construire des monuments, il faudrait aussi penser à ces 120.000 personnes, qui pour la plupart n’avaient rien demandé et qui ont été tuées à cause d’une guerre que nous avons déclarée à leur pays".
Voilà que nous aurions déclaré la guerre à l’Afghanistan... et que la mort des soldats n’est "bien triste" que pour "eux et leurs familles"... mais pas pour les élus écologistes manifestement. Sylvain Garel, co-président du groupe Europe Ecologie Les Verts, n’en est pas à son premier coup d’essai en matière d’antimilitarisme, comme nous le racontions déjà sur ce blog en octobre 2011.
Jeudi 11 Octobre 2012, Jean-Dominique Merchet -Secret Défense
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