vendredi 16 novembre 2012

0 [Editorial de L’AF n° 2851] HOLLANDE, FOSSOYEUR DE LA NATION

La conférence de presse du chef de l’Etat, mardi 13 novembre, n’y aura rien fait. Englué dans les contradictions d’un régime dont il partage les présupposés idéologiques, François Hollande, homme de parti occupant, à ce titre, indûment la place suprême — il est vrai ni plus ni moins que ses prédécesseurs —, demeure non seulement l’homme d’un camp, mais se fait aussi, en digne successeur notamment de Giscard, Mitterrand et Sarkzoy, le fossoyeur zélé d’une nation dont, manifestement, il creuse chaque jour plus profondément la tombe.
Si nous ne pouvons pas croire au patriotisme de Hollande et de son équipe, lequel seul produirait la volonté de sortir le pays de l’ornière, ce n’est pas seulement en raison des gestes symboliques particulièrement inqualifiables commis par le président de la république depuis son arrivée au pouvoir. Car son discours parisien de juillet 2012 sur la rafle du Vel d’Hiv, sa repentance à Dakar en octobre sur l’esclavage, sa « reconnaissance lucide » du bobard historique du 17 octobre 1961, l’adoption, à son instigation, de la proposition de loi faisant du 19-Mars « la journée du souvenir des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie », ou, n’en doutons pas, le scandale à venir des propos qu’il tiendra début décembre en Algérie, ne sont qu’un effet, comme l’est plus généralement l’idéologie de la repentance, cultivée aussi bien à droite qu’à gauche, mais il est vrai, à gauche avec une gourmandise particulière. L’effet d’une délégitimation de la France, inscrite dans cette conception abstraite de la nation héritée de la révolution et qui exige des Français d’agir éternellement en Troglodytes, ces militants de la dictature du Bien insupportables de vertu et de vanité inventés par Montesquieu, éternels donneurs de leçons, qui s’arrogent le droit de traiter leurs ennemis « comme des Bêtes » mais sont voués en revanche à un anéantissement mérité s’ils deviennent infidèles à leurs valeurs.
Cet anéantissement, sur tous les plans, la république nous le prépare avec détermination et méthode depuis que la grande nation est allée de défaite en défaite, fruits de l’incurie du régime. La vérité veut que la droite libérale et la gauche aient conjugué leurs efforts, la première s’étant montrée particulièrement zélée à engager les premières réformes de dissolution de notre peuple. Avec l’avortement et le regroupement familial, Giscard, Français fatigué se pensant déjà en Solon de l’Europe, a commis au début des années 70 un double crime contre notre pays, que les majorités successives ont perpétué. Quarante ans plus tard, nous assistons simplement aux derniers développements de cette politique nihiliste et mondialiste et les socialistes au pouvoir ne font, conformément à leur double idéologie constructiviste et cosmopolite, que creuser, avec la tombe de la France, les fondations d’un ordre nouveau, où le peuple français aura disparu en tant que tel.
Car il y a une synergie certaine de l’action gouvernementale, de la repentance compulsive au mariage et à l’adoption « pour tous », de la signature du traité budgétaire européen à l’ouverture des vannes de l’immigration, au bradage de la nationalité française et à la volonté, réaffirmée, de faire voter les étrangers. L’honnêteté, là encore, exige de rappeler le consensus existant entre la droite libérale et la gauche sur la plupart de ces sujets, mais là où la première, qui partage foncièrement le relativisme de la seconde, traîne les pieds, pour des raisons essentiellement électoralistes, celle-ci joue en quelque sorte « chez elle », d’où son zèle, son arrogance, son volontarisme à nuire à la France et au peuple français.
Dissolution de la famille, cellule de base de la société, à travers la dénaturation du mariage et de la filiation, dissolution de la souveraineté nationale à travers l’adoption de traités qui brident toujours plus notre indépendance nationale, dissolution de notre peuple à travers une politique migratoire et de naturalisation visant à noyer les Français dans une masse hétérogène et à infuser un multiculturalisme ennemi de notre âme, tel est le triple attentat commis avec préméditation par le pouvoir actuel. Il n’est pas jusqu’à la livraison pieds et poings liés, par l’Etat français, d’une citoyenne française, arrêtée sur le sol français, à un Etat étranger, qui ne révolte ! Non que nous partagions évidemment en rien le combat des indépendantistes basques. Mais, au nom d’un mandat d’arrêt européen qui est une atteinte à l’inviolabilité du territoire national, c’est désormais le pouvoir français qui livre ses propres ressortissants au gouvernement espagnol ! Et c’est Manuel Valls, ancien sujet du roi d’Espagne, devenu français à vingt ans, qui se l’est permis. Acte manqué d’une naturalisation inachevée ou affirmation d’une « citoyenneté européenne » destructrice des citoyennetés nationales ? Les deux à la fois, peut-être... [...]
Ni mariage homo, ni homoparentalité ! La famille traditionnelle !
François Marcilhac - Pour lire la suite

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

 

Action Française Bordeaux - Action Française Etudiante Bordeaux Droits reservés © 2012 - |- Modèle créé par O Pregador - |- Propulsé par Blogger Templates