mardi 20 novembre 2012

0 Eloge de la radicalité


Six mois à peine après avoir accédé à l’Elysée, en juin 2012, François Hollande voit disparaître la confiance de l’opinion. C’est normal pour l’élu d’une minorité de Français qui n’a dans la vie réelle ni pouvoir économique et financier (ce sont les banques et les organismes internationaux qui l’exercent), ni pouvoirs régaliens (ce sont, de facto, les juges européens et constitutionnels qui font les lois sur l’immigration et la sécurité). D’où la crise du pouvoir politique, que le dérisoire spectacle de l’affrontement Copé/Fillon à l’UMP ne peut qu’amplifier. C’est ailleurs qu’il faut regarder les faits porteurs de sens.
– Samedi 20 octobre, 73 jeunes identitaires occupent le toit de la mosquée (en chantier) de Poitiers.
Il faut voir dans cette occupation un geste symbolique du refus de l’islamisation de la France où les grandes mosquées n’ont pas leur place : parce que l’islam est étranger à la civilisation et à la culture française ; parce qu’il n’y a nulle réciprocité dans les pays musulmans où la construction d’églises est impossible ; parce que les financements des grandes mosquées sont tous inacceptables : soit qu’ils proviennent des contribuables français (gratuité du terrain ou subventions de la partie « culturelle »), soit qu’ils proviennent d’Etats étrangers (Maroc, Algérie, Arabie Saoudite, Qatar).
– Le 30 octobre Gérard Longuet fait un bras d’honneur à la demande de repentance de l’Algérie.
Au-delà de cette preuve de vitalité de l’ancien ministre, le buzz autour de son geste montre le ras-le-bol de l’opinion à l’encontre des gestes de contrition à répétitions : sur la colonisation, sur l’esclavage, sur la Guerre d’Algérie, sur la seconde guerre mondiale, toutes ces repentances sont à balayer.
– Les 17 et 18 novembre, les Français se mobilisent contre la dénaturation du mariage voulue par le gouvernement.
Il s’agit là de faits révélateurs d’une exaspération croissante du peuple français face aux entreprises de déconstruction de la société et de destruction de son être collectif. De plus en plus d’intellectuels (de vrais intellectuels, pas des sous-intellectuels médiatiques) traduisent avec force cette situation.
La révolte des intellectuels
L’écrivain Renaud Camus dénonce « Le Grand Remplacement », c’est-à-dire la substitution d’une population par une autre, tout comme Richard Millet dont les récits et les essais décrivent sans concession la colonisation physique et mentale de la France et de l’Europe ; Millet : « un écrivain que nul ne […] convaincra d’être prudent là où on doit être sincère » (La Fatigue du sens, p. 13).
Ces auteurs courageux sont rejoints par le géographe Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises, ou le sociologue Hugues Lagrange, dans Le Déni des cultures. Tout récemment, c’est le philosophe Vincent Coussedière qui nous offre un livre aussi brillant que peu convenu : Eloge du populisme, épisode politique qu’il définit comme « le moment où le peuple lutte pour sa survie en redécouvrant la solidarité de son être social et politique ».
En économie et en géopolitique, c’est Hervé Juvin qui appelle au Renversement du monde.
Nous sommes là aux antipodes des robinets d’eau tiède et des postures conformistes dont les représentants de l’oligarchie dominante sont coutumiers dans les médias : des oligarchies que la gravité de la situation et les nouvelles radicalités vont bousculer. Cette radicalité, il ne faut pas la craindre mais l’accepter : parce qu’elle seule rend compte de la réalité.
Polémia

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