Le conseil européen des ministres de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse doit se pencher prochainement sur un projet de directive qui est appelé à réformer en profondeur le système des aides publiques accordées au cinéma français pour adapter son modèle aux règles du marché intérieur européen.
En diminuant autoritairement le montant autorisé
des aides publiques allouées au budget des films, Bruxelles ne cache
pas en effet sa volonté dogmatique de libéraliser l’origine des biens et
services utilisés pendant le tournage des films. Ce projet porte ainsi
en germe la menace durable d’une délocalisation des tournages des films
français vers des pays européens où le coût de la main-d’œuvre demeure
beaucoup plus faible, à l’exemple de la Roumanie ou de la Bulgarie. Avec
à la clé, le risque de ruiner définitivement la filière du cinéma
français menacée de perdre 30 % de ses emplois et de son volume de
production… [...]
Karim Ouchikh - La suite sur NPI
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