mercredi 14 novembre 2012

0 UN 11-NOVEMBRE PLACÉ SOUS LE SIGNE DE L’UNION DES PATRIOTES


Il ne faisait pas très chaud sur le pavé des Champs-Elysées en ce dimanche soir du 11 novembre dernier, battu par une légère brise qui rosissait les nez et les joues des badauds emmitouflés.
Cela n’a pas empêché plusieurs dizaines de militants et de sympathisants de venir honorer comme chaque année les lycéens et étudiants qui, par un premier acte de résistance, organisèrent en plein Paris occupé une manifestation patriotique interdite le 11 novembre 1940.
De gauche à droite : L’écrivain Renaud Camus, Louis Juhel (Restauration Nationale), Paul-Marie Coûteaux (Souveraineté, Indépendance et Libertés), André Pertuzio, coorganisateur de la manifestation du 11 juin 1940, Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, Patrick de Villenoisy (Alliance Royale), Georges Rousseau (Restauration Nationale)
Parmi les amis qui nous ont rejoints, notons la présence de l’écrivain Renaud Camus qui sait combien l’entreprise de « grand remplacement », voulue et organisée par les ennemis objectifs de la France, place notre pays dans une obligation de résistance totale. Notre ami Paul-Marie Coûteaux était également là, avec une délégation du SIEL, d’autres patriotes s’étaient joints à nous, Georges Rousseau bien sûr, président de la Fédération de Paris de la Restauration Nationale, dans la cadre de l’unité d’Action française, ainsi que Patrick de Villenoisy, à la tête d’une délégation de l’Alliance Royale.
Avant le dépôt de gerbe sous la plaque commémorative, le secrétaire général de l’Action française prit brièvement la parole en insistant sur le bel exemple de confiance au redressement toujours possible de notre patrie, que nous a donné cette représentation de la jeunesse de France dans un pays humilié, vaincu, abattu et occupé.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’AF. A ses côtés,Nicolas Pradère, responsable parisien des étudiants d’AF.
La France d’aujourd’hui subit certainement les pires atteintes qu’elle ait jamais connues depuis la défaite de 1940 : trahisons, occupation étrangère, perte de souveraineté, perte d’identité…
Le peuple français doit se relever, la France n’est pas morte et les charognards qui s’apprêtent à la dépecer feraient bien de se méfier , car le Réveil pourrait être violent. Comme en 1940, nous devrons montrer la voie. Un seul message : se battre.
André Pertuzio , ancien président de la Corpo de droit, militant d’Action française et co-organisateur de la manifestation lycéenne et étudiante du 11 novembre 1940
André Pertuzio , ancien président de la Corpo de droit, militant d’Action française et co-organisateur de la manifestation lycéenne et étudiante du 11 novembre 1940, prit la parole à son tour. Paroles d’histoire, mais aussi paroles d’espoir : «  Ce qui nous motivait à l’époque, ce n’était pas l’idéologie des droits de l’homme, mais la colère pour l’humiliation subie par notre chère patrie.   » Cet homme de 92 ans est habité par une extraordinaire jeunesse, cette jeunesse de France qui refuse la fatalité, qui ne courbe jamais l’échine.
Une partie des assistants
Justement, la jeunesse d’Action française était là aussi et bien représentée, et c’est le responsable parisien des étudiants, Nicolas Pradère, qui conclut les interventions par la lecture de l’appel au rassemblement des étudiants et lycéens de 40. Il rendit hommage à ces jeunes patriotes qui n’hésitèrent pas à braver l’autorité occupante et désigna l’ennemi qui désormais n’est plus à Berlin mais à Bruxelles (voire à Paris ...). Il appela à la mobilisation pour lutter contre les projets de lois qui visent à détruire tout ce qui sert de socle à notre pays, notamment celle du « mariage pour tous », qui fera l’objet d’une grande manifestation le 18 novembre.

Après cette intervention roborative, la belle gerbe de lys fut déposée solennellement par une jeune étudiante accompagnée de deux drapeaux.
Puis après une vigoureuse royale qui résonna fort et claire en haut des Champs-Elysées, non sans intriguer la foule des badauds nombreux ce soir là, la dispersion s’effectua dans l’ordre et le calme.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

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