Analyse de Bernard Lugan (26 décembre 2012)
L’ancien Oubangui-Chari, le Dar Kouti ou « terre des esclaves » des négriers arabo-musulmans, est un quadrilatère de 623 000 km2 présentant de grandes différences géographiques, donc humaines, entre un nord sahélien, des savanes centrales, une forêt méridionale et des régions bordières du fleuve.
L’ancien Oubangui-Chari, le Dar Kouti ou « terre des esclaves » des négriers arabo-musulmans, est un quadrilatère de 623 000 km2 présentant de grandes différences géographiques, donc humaines, entre un nord sahélien, des savanes centrales, une forêt méridionale et des régions bordières du fleuve.
Du mois d’août 1960, date de l’indépendance,
jusqu’à 1993, avec Barthélemy Boganda, Jean-Bedel Bokassa, David Dacko
et André Kolingba, le pays fut dirigé par les « gens du fleuve », Ngbaka
ou Yakoma. En 1979, la France renversa l’ « Empereur » Bokassa et
installa au pouvoir David Dacko. Le pouvoir de ce dernier fut contesté
par Ange-Félix Patassé, un nordiste sara soutenu par la Libye contre
laquelle la France guerroyait au Tchad. En 1981, le général Kolingba, un
Yakoma, prit le pouvoir.
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