Le 21 décembre 2012, à Alger, au
lendemain de la visite de François Hollande, et au moment où le conseil
de sécurité de l’ONU votait à l’unanimité l’envoi d’une force africaine
au Mali, des représentants du MNLA et d’Ansar Dine, les deux composantes
de la rébellion touareg, scellaient leur réconciliation, déclarant être
prêts à discuter avec Bamako et à intervenir militairement contre les
bandes islamo mafieuses qui occupent le nord du Mali.
Qu’elle soit suivie d’effets ou non, cette
annonce constitue une très importante victoire diplomatique algérienne
dans ce Sahel, longtemps « pré carré » français. Le 23 novembre 2012,
dans une précédente analyse, j’écrivais à ce sujet que l’effacement
régional de la France était la conséquence d’une erreur d’analyse
reposant sur la priorité donnée aux postulats idéologiques aux dépens
des réalités géographiques, anthropologiques et historiques, avec pour
résultat de laisser la place à d’autres, dont l’Algérie et les
Etats-Unis. Maintenant que cette « prédiction » s’est réalisée, comment
ce dossier désormais internationalisé et dont la gestion a échappé à
Paris peut-il évoluer ?
Analyse de Bernard Lugan (23 décembre 2012) - Pour lire la suite de cette analyse, vous devez être abonné à l’Afrique Réelle.
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