Des riverains se plaignent de nuisances. Les contrôles routiers sont multipliés. En cas d'infraction, c'est consignation ou amende
Les contrôles multipliés aux abords du squat. (Stephane Lartigue)
Des riverains du 150, avenue Thiers, où vivent plus de 250 personnes
d'origine bulgare, se plaignent régulièrement de nuisances, mais aussi
du sentiment d'impunité qui animerait certains des occupants du
campement, qui seraient hors la loi. Une difficile cohabitation qui
préoccupe la mairie de Bordeaux mais aussi la préfecture, qui a réfléchi
à des actions ciblées.
Parmi les problèmes dénoncés, beaucoup concernent les allées et venues de véhicules. Voitures ventouses aux abords du squat, voitures épaves… Depuis quelques semaines et sous l'autorité du parquet, les policiers bordelais ont donc ressorti une arme imparable dans l'arsenal prévu par le code de la route : la consignation. Pour les personnes de nationalité étrangère ne pouvant justifier d'un domicile en France, la loi prévoit en effet, pour une série d'infractions au code de la route, et en cas de non-paiement immédiat de l'amende, la saisie du véhicule comme garantie.
Au fil de contrôles routiers, les policiers ont ainsi verbalisé des dizaines d'occupants du squat, essentiellement pour des infractions liées à l'équipement (pneus lisses, pare-chocs saillant, défaut d'éclairage…). Comme toute personne en infraction, ils ont dû régler l'amende immédiatement faute de quoi ils ont vu leur véhicule partir en fourrière.
Parmi les problèmes dénoncés, beaucoup concernent les allées et venues de véhicules. Voitures ventouses aux abords du squat, voitures épaves… Depuis quelques semaines et sous l'autorité du parquet, les policiers bordelais ont donc ressorti une arme imparable dans l'arsenal prévu par le code de la route : la consignation. Pour les personnes de nationalité étrangère ne pouvant justifier d'un domicile en France, la loi prévoit en effet, pour une série d'infractions au code de la route, et en cas de non-paiement immédiat de l'amende, la saisie du véhicule comme garantie.
Au fil de contrôles routiers, les policiers ont ainsi verbalisé des dizaines d'occupants du squat, essentiellement pour des infractions liées à l'équipement (pneus lisses, pare-chocs saillant, défaut d'éclairage…). Comme toute personne en infraction, ils ont dû régler l'amende immédiatement faute de quoi ils ont vu leur véhicule partir en fourrière.
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