Parmi les nombreux maux qui rongent les milieux
militants, ces anachroniques îlots d’engagement et d’idéal perdus au
milieu de l’océan sans cesse grossissant de l’égoïsme et du
matérialisme, la tentation du découragement est peut-être le plus
répandu et le plus profond.
Bien rares, en effet, sont ceux qui peuvent affirmer n’avoir jamais ressenti au moins l’ombre de ce mal qui voile les énergies et écrase les volontés. Bien rares sont ceux qui n’ont pas, face à l’extrême modestie ou à la quasi-inexistence des résultats obtenus, été tentés de quitter le camp retranché saccagé et battu par les vents pour rejoindre l’apaisante veulerie du troupeau.
En fait, pour presque tout militant, le découragement est un ennemi intime qui, tapis au fond du coeur ou de l’âme, guette l’instant propice pour frapper sous les formes les plus diverses, du cynisme à l’abandon pure et simple en passant par la trop fameuse « prise de recul ». Ainsi, combattre sans cesse et rageusement cet ennemi mortel est-il l’un des plus impérieux et constants devoirs du militant car lui céder n’est pas une simple faiblesse, c’est une trahison.
Il ne s’agit pas, en affirmant cela, d’en appeler à une quelconque « sur-humanité » de preux chevaliers d’airain incapables d’abattement ou de renoncement, imagerie épinalesque usée jusqu’à la corde et souvent grotesque quand on la rapporte à la réalité du terrain. Non, il s’agit simplement d’affirmer que le « découragement » ne peut être envisagé qu’en cas d’investissement complet, absolu, quotidien et permanent au service d’une cause. Car, dans toute autre cas, le « découragement » n’est que le cache-sexe de la fuite, la justification de l’apathie, l’alibi de l’embourgeoisement…
La suite sur l’Action française Etudiante Beaunoise
Bien rares, en effet, sont ceux qui peuvent affirmer n’avoir jamais ressenti au moins l’ombre de ce mal qui voile les énergies et écrase les volontés. Bien rares sont ceux qui n’ont pas, face à l’extrême modestie ou à la quasi-inexistence des résultats obtenus, été tentés de quitter le camp retranché saccagé et battu par les vents pour rejoindre l’apaisante veulerie du troupeau.
En fait, pour presque tout militant, le découragement est un ennemi intime qui, tapis au fond du coeur ou de l’âme, guette l’instant propice pour frapper sous les formes les plus diverses, du cynisme à l’abandon pure et simple en passant par la trop fameuse « prise de recul ». Ainsi, combattre sans cesse et rageusement cet ennemi mortel est-il l’un des plus impérieux et constants devoirs du militant car lui céder n’est pas une simple faiblesse, c’est une trahison.
Il ne s’agit pas, en affirmant cela, d’en appeler à une quelconque « sur-humanité » de preux chevaliers d’airain incapables d’abattement ou de renoncement, imagerie épinalesque usée jusqu’à la corde et souvent grotesque quand on la rapporte à la réalité du terrain. Non, il s’agit simplement d’affirmer que le « découragement » ne peut être envisagé qu’en cas d’investissement complet, absolu, quotidien et permanent au service d’une cause. Car, dans toute autre cas, le « découragement » n’est que le cache-sexe de la fuite, la justification de l’apathie, l’alibi de l’embourgeoisement…
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