vendredi 1 février 2013

0 Attali avoue que la dénaturation du mariage n’est qu’une étape vers un monde unisexe



Dernier délire de Jacques Attali :

"nous allons lentement vers une humanité unisexe, où les hommes et les femmes seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation, qui ne sera plus le privilège, ou le fardeau, des femmes. [...]
La sexualité se séparera de plus en plus de la procréation [...]. Plus généralement, l’apologie de la liberté individuelle conduira inévitablement à celle de la précarité ; y compris celle des contrats. Et donc à l’apologie de la déloyauté, au nom même de la loyauté : rompre pour ne pas tromper l’autre. Telle est l’ironie des temps présents : pendant qu’on glorifie le devoir de fidélité, on généralise le droit à la déloyauté. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est en fait le mariage de personne qui se généralise. [...]
Les progrès techniques découlent en effet de ces valeurs et s’orientent dans le sens qu’elles exigent : en matière de sexualité, cela a commencé par la pilule, puis la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui. Ces questions de bioéthique ne découlent évidemment pas des demandes d’égalité venant des couples homosexuels et concernent toutes les formes de reproduction, y compris -et surtout- « hétérosexuelles ». [...] La convergence de ces trois tendances est claire : nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naitre des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage."
Bienvenue dans le meilleur des mondes.

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