par Hilaire de Crémiers
Les Français étaient au rendez-vous de la manifestation du dimanche 24 mars. Il est inutile d’entrer dans la querelle des chiffres. Le gouvernement, ses ministres et ses affidés ont décidé de mener leur guerre contre ces Français qui disent non à leur diktat et qui sont leurs seuls ennemis.
Et, comme cette guerre est d’abord psychologique, la première règle stratégique que suivent les états-majors du parti au pouvoir, consiste à affirmer l’inexistence ou plus exactement la non-réalité du puissant mouvement de protestation que suscite dans le pays réel leur plan programmé de destruction totale de l’ensemble des institutions et des structures de la France historique, concrète et vraie.
Les vues photographiques seules les empêchent de proclamer aussi solennellement que benoîtement qu’il n’y avait à se promener ce jour-là de l’arche de la Défense à l’arche de l’Etoile qu’une ou deux petites familles françaises, reconnues, d’ailleurs, à leur allure quelque peu désuète.
Les voilà contraints de reconnaître qu’elles étaient peut-être quelques dizaines, voire quelques centaines, ce qui, avouent-ils, les a surpris ! Car ils trouvent même que ça fait beaucoup pour une survivance dont l’inanité ne serait même plus à démontrer. Donc il était normal, disent-ils avec cet aplomb dans le mensonge qui les caractérise, de resserrer l’espace que la loi en principe les obligeait à réserver à ces familles pour leur déambulation dominicale. Et tant pis pour les incidents que, d’ailleurs, en secret ils prévoyaient afin de jeter les torts et donc le discrédit sur cette manifestation d’honnêtes gens parfaitement pacifiques. [...]
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