DES CONSIGNES QUE TOUT CAMELOT DU ROI ET TOUT MILITANT D’ACTION FRANÇAISE CONNAÎT PAR CŒUR, MAIS UN PIQÛRE DE RAPPEL EST TOUJOURS NÉCESSAIRE EN CES TEMPS INCERTAINS...
RÈGLES D’OR :
1. 1ère règle d’or et cardinale : Le policier n’est pas ton ami, même s’il le fait croire : le policier, c’est l’homme du procureur qui poursuit. Le seul ami du gardé à vue, c’est son avocat. C’EST A GRAVER DANS TA TÊTE ! Car au plus fort de la garde à vue, le policier (qui n’est pas ton ami) pourra essayer de te faire croire le contraire.
De la même manière : le policier tentera de se faire passer pour un conseil avisé du gardé à vue, du genre : « tu as droit à un avocat mais si tu le demandes, tu ne sortiras pas dans 2h comme je le prévoyais ». Ils sont nombreux à tomber dans le piège.
Résultat : non seulement le gardé à vue ne sort pas plus vite que le copain qui a demandé un avocat, et en pratique, ils sortent en même temps, mais il ne pourra pas soulever de nullité à l’audience parce que l’avocat dont il n’a pas voulu n’aura pas pu se voir refuser l’accès au dossier et n’aura pas pu l’assister.
Donc : ne jamais faire confiance au policier en face de vous : sympathique ou pas, dans nos idées ou pas (c’est ce qu’il dit), pressé ou pas, il ne faut jamais le considérer comme quelqu’un susceptible de vous aider.
2. Donc 2ème règle d’or : je demande systématiquement un avocat, même si je n’ai rien à me reprocher :
C’est l’avocat l’homme de l’art, et il sait des règles que le gardé à vue ne connaît pas. L’avocat, même commis d’office demandera l’accès au dossier qui lui sera refusé et il fera une note dans le dossier qui sera exploitable devant le tribunal pour demander des nullités. [...]
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