En début de semaine, Dupont- Aignan,
interrogé sur les ondes, déclarait que la classe politique ces derniers
temps, que ce soit à l’UMP ou au PS , se délégitimait aux yeux des
Français, ajoutant que le régime était en crise. Belle analyse politique
en vérité, de la part du patron de « Debout la République », cette même
république qui ne tient plus debout malgré ses béquilles.
Crise de régime, crise de système aussi. Car
enfin, à moins d’être aveugle, on voit bien que c’est la gamelle qui
mobilise ces tristes pantins. On voit bien qu’un système qui repose sur
la concurrence individuelle pour la désignation aux plus hautes
fonctions d’un Etat, provoque et attise tous les instincts les plus bas
que la perspective du pouvoir libère aujourd’hui en pleine lumière
médiatique.
Nous savons que ces luttes fratricides sont permanentes au sein des appareils, car il y a toujours des places à prendre et des « tacles » à donner. C’est pourquoi le spectacle que donne l’UMP a le mérite de faire émerger à ciel ouvert toute la pestilentielle ambiance qui suinte des salons feutrés de la rue de Vaugirard depuis de nombreuses années.
Cette guerre des chefs est pour nous l’illustration de ce qui préside à l’engagement d’une grande partie du personnel politique et qui n’a rien à voir avec le service du pays. Voilà que peu à peu se dessine aux yeux des Français un paysage politique fait de ruines et de désolation. C’est à cela que nous aura amené la République, dont l’un des symboles à la Bastille, le génie, cet ange luciférien qui regarde le ciel en brisant ses chaînes, se tient sur un pied et basculant dans le vide jette un dernier coup de menton avant de sombrer dans l’abîme.
Nous y sommes, chers amis, la femme sans tête, sobriquet donné à la république par Maurras, perdant chaque jour un peu de sa légitimité, offre ce spectacle dérisoire d’une présidence « désacralisée », normale quoi, comme si la fonction ne devait pas primer sur l’homme, et de partis de la majorité et de l’opposition devenus le champ clos de médiocres affrontements à des fins de carrière personnelle.
Il est normal que dans ce contexte anarchique, destructeur et nihiliste, les mots d’ordre les plus farfelus portés par des lobbies ultra-minoritaires trouvent un certain échos, aussi bien au niveau de l’Etat qu’a celui d’une grande partie de la population saturée de télévision, de relativisme et de bons sentiments. C’est le « sauve qui peut » général, la république s’effondre par pans entiers, un peu comme les glaces du pôle en plein réchauffement climatique.
L’Action Française doit être prête, car s’il y a lieu de se réjouir de l’agonie de la « Gueuse », nous devons éviter qu’elle n’emporte la France tout entière. Pendant que les vautours s’assembleront autour du cadavre, nous devrons réveiller le pays réel. Nous sentons du reste une réelle mobilisation, les nouvelles cotisations affluent ces derniers mois et nous trouvons un accueil plus chaleureux dans toute la France pour notre combat.
Ce n’est qu’un début, le combat continue.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française.
Nous savons que ces luttes fratricides sont permanentes au sein des appareils, car il y a toujours des places à prendre et des « tacles » à donner. C’est pourquoi le spectacle que donne l’UMP a le mérite de faire émerger à ciel ouvert toute la pestilentielle ambiance qui suinte des salons feutrés de la rue de Vaugirard depuis de nombreuses années.
Cette guerre des chefs est pour nous l’illustration de ce qui préside à l’engagement d’une grande partie du personnel politique et qui n’a rien à voir avec le service du pays. Voilà que peu à peu se dessine aux yeux des Français un paysage politique fait de ruines et de désolation. C’est à cela que nous aura amené la République, dont l’un des symboles à la Bastille, le génie, cet ange luciférien qui regarde le ciel en brisant ses chaînes, se tient sur un pied et basculant dans le vide jette un dernier coup de menton avant de sombrer dans l’abîme.
Nous y sommes, chers amis, la femme sans tête, sobriquet donné à la république par Maurras, perdant chaque jour un peu de sa légitimité, offre ce spectacle dérisoire d’une présidence « désacralisée », normale quoi, comme si la fonction ne devait pas primer sur l’homme, et de partis de la majorité et de l’opposition devenus le champ clos de médiocres affrontements à des fins de carrière personnelle.
Il est normal que dans ce contexte anarchique, destructeur et nihiliste, les mots d’ordre les plus farfelus portés par des lobbies ultra-minoritaires trouvent un certain échos, aussi bien au niveau de l’Etat qu’a celui d’une grande partie de la population saturée de télévision, de relativisme et de bons sentiments. C’est le « sauve qui peut » général, la république s’effondre par pans entiers, un peu comme les glaces du pôle en plein réchauffement climatique.
L’Action Française doit être prête, car s’il y a lieu de se réjouir de l’agonie de la « Gueuse », nous devons éviter qu’elle n’emporte la France tout entière. Pendant que les vautours s’assembleront autour du cadavre, nous devrons réveiller le pays réel. Nous sentons du reste une réelle mobilisation, les nouvelles cotisations affluent ces derniers mois et nous trouvons un accueil plus chaleureux dans toute la France pour notre combat.
Ce n’est qu’un début, le combat continue.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française.
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