Les radars mobiles nouvelle génération vont être déployés
"principalement" sur les portions de route où sont relevées des vitesses
excessives
Le radar mobile nouvelle génération présenté le 1er mars à Bordeaux (Lartigue Stephane)
Annoncés le 1er mars, les radars mobiles nouvelle génération arrivent ce vendredi sur les routes de Gironde.
Embarqué dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, ce
derniers-né des radars mobiles se fond dans la circulation et
photographie sans flash et en roulant les automobilistes qui dépassent
le véhicule des forces de l'ordre.
Autres départements concernés
Ces radars sont mis en service en Gironde et dans les départements
suivants : Somme, Oise, Loiret, Ille-et-Vilaine, Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne,
Rhône, Nord, Moselle, Loire-atlantique, Calvados, Pyrénées-Orientales,
Vaucluse, Loir-et-Cher, Alpes-maritimes, Essonne et Paris.
Selon la Sécurité routière, ils seront déployés "principalement" sur les portions de route où sont relevées des vitesses excessives.
La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les radars, seuls les grands excès de vitesse seront réprimés.
Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un
automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse
retenue (138 moins 10 %) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse
autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h
sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10 %).
En agglomération, les usagers seront donc flashés à partir de 61 km/h, sur une route nationale ou départementale à partir de 102 km/h.
Dans un premier temps, seuls les véhicules doublant la voiture banalisée seront contrôlés.
D'où le scepticisme de Pierre Chasseray, directeur général de
l'association 40 millions d'automobilistes : "Cela ouvre la voie à des
contestations. Au final, si le conducteur n'est pas formellement
identifié, le propriétaire paiera l'amende, mais il n'aura pas de
retrait de points".
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