C’est à ma connaissance une première : organiser un entretien présidentiel non seulement la Semaine sainte, mais le Jeudi saint lui-même, qui ouvre le Triduum pascal. Si la parole présidentielle était si urgente, pourquoi pas dès hier soir lundi, voir vendredi dernier ?
Si elle ne l’est pas, Hollande ne pouvait-il pas attendre par exemple le mardi 2 avril ?
Nous formulerons trois hypothèses :
1) Totalement déconnecté de la culture catholique du peuple français, Hollande ne sait même plus ce qu’est le Jeudi saint. Il a donc "oublié" que c’était un soir, voire même une nuit de prière, pour les chrétiens de ce pays, encore nombreux.
2) Il sait encore fort bien ce qu’est le Jeudi saint mais c’est précisément pour marquer son mépris laïcard du temps pascal qui est, aux yeux des Chrétiens, le cœur même de l’année liturgique, qu’il a décidé de s’exprimer ce jeudi-là.
3) Il sait encore fort bien ce qu’est le jeudi saint et c’est précisément pour marquer son respect de ses compatriotes chrétiens, particulièrement impliqués dans le rejet du "mariage pour tous" qu’il a décidé de s’exprimer ce soir-là pour annoncer à l’ensemble du peuple français le retrait du projet de loi Taubira.
Nous penchons, malheureusement, pour la première hypothèse, voire la deuxième. Mais rien n’interdit d’espérer...
FM
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