vendredi 10 mai 2013

0 Bordeaux : la ville à ses pieds en haut de la tour Pey-Berland


La tour de la cathédrale a rouvert mardi après trois mois de travaux. L’occasion d’une redécouverte avec vue.

La tour de la cathédrale de Bordeaux a rouvert mardi après trois mois de travaux. L'occasion d'une redécouverte. Depuis la première terrasse de la tour Pey-Berland, le point de vue sur la cathédrale offre une perspective originale. Photo Guillaume Bonnaud

La tour de la cathédrale de Bordeaux a rouvert mardi après trois mois de travaux. L'occasion d'une redécouverte. Depuis la première terrasse de la tour Pey-Berland, le point de vue sur la cathédrale offre une perspective originale. Photo Guillaume Bonnaud



Pour grimper tout en haut de la tour Pey-Berland, à l’ombre protectrice et dorée de Notre-Dame d’Aquitaine, il faut désormais compter une marche de plus. Le chantier qui vient de s’achever visait certes à installer sur les deux terrasses des filets anti-suicide plus solides, à sécuriser l’éclairage et à améliorer le système d’alarme nécessaire en cas d’évacuation. Soit 300 000 euros financés par l’État et trois mois de travaux.

Étiquette « Monument national » oblige, le rez-de-chaussée a également été refait dans un style plus authentique. Il n’y a plus de marches pour entrer, ce qui, faute de place pour installer un ascenseur, facilite l’accès des handicapés au moins au niveau de la mini-expo et de la boutique mais le début de l’escalier a été refait.

60 mètres de haut
Une marche de plus, donc. Ce qui fait 234, l’équivalent d’une quinzaine d’étages. De quoi décourager quelques-uns des visiteurs qui se présentent depuis mardi, jour de la réouverture. D’autant que l’escalier est du genre étroit et en colimaçon, avec une simple corde pour se tenir. Jamila, qui pratiquait l’ascension hier matin, a regretté d’avoir mis des talons. Mais pas d’avoir grimpé 60 mètres. « C’est fantastique la vue que l’on a de là-haut, dire que je n’étais jamais venue ! » s’enthousiasme la Bordelaise, accompagnée de Jérémy, qui tenait, dit-il, à la conduire « au septième ciel ».
C’est vrai que le paysage urbain est presque aussi spectaculaire que du haut de la flèche Saint-Michel (114 mètres). Les yeux dans les yeux des gargouilles, et un panorama à 360°. Les contreforts de la cathédrale au premier plan et, plus loin, le nouveau pont, les immeubles du Grand-Parc, le Tripode ou le ruban brun de la Garonne vers le sud. Où l’on s’aperçoit que Bordeaux est décidément une ville basse, assez peu dense en dehors de l’hyper-centre avec pas mal de piscines qui scintillent.
Et hop, on redescend. Aussi facilement qu’on est monté, finalement. Il faut juste faire gaffe à ceux qui montent mais des paliers sont aménagés au niveau des « chambres » des cloches. Le clocher a été bâti à l’extérieur de la cathédrale parce que, au milieu du XVe siècle, on craignait que les vibrations fragilisent l’édifice. Sauf que, de guerres en révolution, la tour devra attendre le XIXe siècle pour accueillir Clémence, Marguerite et Marie, ainsi que Ferdinand, le bourdon de 8 000 kilos qui ne sonne que dans les occasions très exceptionnelles
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