Il m’a semblé, après avoir participé à de nombreux débats sur l’islam, que la ligne à promouvoir pour une relation apaisée entre musulmans et non-musulmans est celle de l’acculturation des Français d’origine maghrébine, de la défense de la laïcité, de l’enracinement dans la terre et de la réhabilitation du patriotisme.
S’acculturer, ce n’est pas faire des concessions à la France ; s’acculturer est un phénomène naturel. Il s’agit de « désethniciser » l’islam, de le purifier de ses influences maghrébines afin qu’il puisse prendre les teintes de la culture du pays où il est implanté. L’islam, n’en déplaise à certains, ce n’est ni le thé à la menthe, ni la chorba, ni le couscous. J’ai une amie qui s’appelle Marie. Lorsqu’elle a embrassé la religion islamique, elle a voulu changer de nom pour Ibtissem (« sourire », en arabe). Elle a troqué le nom de la Vierge Marie — la femme la plus citée dans le Coran — pour un nom commun. Elle est passée d’un nom religieux à un nom profane dans l’idée de faire plus musulman. Elle s’est trompée. [...]
Yacine Zerkoune - La suite sur Boulevard Voltaire
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