Sur fond
de conflit politique, des incidents ont opposé hier soir des
travailleurs « espagnols » d’origine sahraouie à des habitants de
Pauillac d’origine marocaine. Ce matin, les médocains ont encore du mal à
comprendre les raisons qui ont opposées ces communautés en provenance
du Maroc.
Les bagarres qui se sont déroulées dans
le quartier de la gare (photo) ont pour origine un conflit qui se
déroule à plusieurs milliers de kilomètres du Médoc, avec un territoire
dont les habitants réclament leur indépendance, mais que le Maroc
revendique.
Le « trouble » aurait pour origine un
différent survenu dans l’enceinte de la salle de prière où se
rassemblent les nombreux musulmans de la ville. Un des immigrés aurait
porté un tee-shirt flanqué de « Sahara Occidental libre ».
Selon Sébastien Hournau, maire de Pauillac, « la provocation viendrait des Sahraouis dans ou aux abords du lieu de culte ». Il explique aussi l’affrontement par l’arrivée d’une « main-d’œuvre clandestine » que des sociétés de prestation en travaux viticoles « font travailler à des tarifs très bas dans les châteaux ».
Selon Ely Abderrahmane Ould Chouaib, représentant de ces immigrés en provenance du Sahara : « ll n’y a plus de travail en Espagne. La situation est devenue très critique. Cela devient difficile pour nourrir nos familles ».
Possédant un passeport espagnol, ces
personnes ont donc tout à fait le droit de venir travailler en France,
sans que le gouvernement ne puisse s’y opposer. C’est la libre
circulation des personnes à l’intérieur des frontières européennes. Le
Front national, qui réclame par ailleurs l’abolition du traité de
Schengen, risque de nouveau de frôler des records lors des prochaines
élections à Pauillac. Aux cantonales de 2011, Jacques Colombier y avait
réalisé plus de 41% des suffrages.
Si ils avaient été expulsés par des gars de la région (des "souchiens" j'entends), les associations droit-de-l'hommistes auraient sûrement crié au scandale !!!
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