Le projet de mariage et d’adoption pour
les homosexuels est un de ces débats délicats pour lesquels chacun sent
bien que la réponse est évidente, mais où beaucoup tentent de
complexifier l’énoncé de la question afin de justifier leurs
atermoiements, voire leurs compromissions… la peur de ne pas être à la
page, de ne pas appartenir à la petite communauté des gens biens !
La palme en la matière revient sans doute au
sémillant Bernard Cazeneuve pour qui « Il s’agit de tenir un engagement
dicté par notre conception de la République. » Les grands mots sont donc
de sortie, l’appel aux valeurs sacrées, les soldats de l’an II, les
Moulins de Valmy et Victor Hugo sur son rocher de Jersey… tout donc
plaiderait pour ce fameux texte.
On avait bien compris qu’avec le terme « mariage pour tous », repris avec une complicité certaine par toute la Presse, il s’agissait de convoquer aux agapes des bons sentiments et de la République outragée la sacro-sainte « Egalité » afin de renforcer un peu l’argumentation faiblarde et blafarde des partisans du texte, jusqu’alors arc-boutée sur le « droit à l’Amour ».
Il serait facile de faire remarquer que l’Egalité n’est pas remise en cause puisque tout homme peut aujourd’hui se marier et qu’à ma connaissance aucune femme ne naît avec l’obligation de demeurer toute sa vie durant célibataire… sauf que la Loi exige, pour tout le monde, de le faire avec un individu du sexe opposé. De même pour ce qui serait du respect des sentiments : tout prouve, et notamment l’Elysée, que l’on peut s’aimer en dehors du mariage. [...]
Gaël Nofri - La suite sur le site du SIEL
On avait bien compris qu’avec le terme « mariage pour tous », repris avec une complicité certaine par toute la Presse, il s’agissait de convoquer aux agapes des bons sentiments et de la République outragée la sacro-sainte « Egalité » afin de renforcer un peu l’argumentation faiblarde et blafarde des partisans du texte, jusqu’alors arc-boutée sur le « droit à l’Amour ».
Il serait facile de faire remarquer que l’Egalité n’est pas remise en cause puisque tout homme peut aujourd’hui se marier et qu’à ma connaissance aucune femme ne naît avec l’obligation de demeurer toute sa vie durant célibataire… sauf que la Loi exige, pour tout le monde, de le faire avec un individu du sexe opposé. De même pour ce qui serait du respect des sentiments : tout prouve, et notamment l’Elysée, que l’on peut s’aimer en dehors du mariage. [...]
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