Serions-nous paranoïaques ? Notre imagination nous jouerait-elle des tours ? Notre psychologie conspirationniste fausserait-elle notre regard ? Efforçons-nous de regarder objectivement les faits.
En moins d’un an de pouvoir, le gouvernement semble s’être attelé aux gros dossiers prioritaires en ce temps de crise, qu’on en juge, dans la continuité du mandat précédent : Politique de crispation sur l’euro et toutes les formes d’assujettissement à Bruxelles Politique courageuse d’alignement qui ne voit d’autre solution que l’austérité pour payer un endettement qui continue à se creuser.
Augmentation des délocalisations et autres fermetures d’usines pour respecter les règles choisies dans le cadre de la zone euro, de libre concurrence et de loi des marchés. Abandon du combat pour la langue française au sein de l’UE, mais aussi dans la sphère scientifique nationale et jusque dans notre université.
Repentance généralisée, cette façon commode de battre notre couple sur la poitrine de nos ancêtres.
Politique d’immigration inchangée avec augmentation de la violence contre les personnes et tensions accrue entre islamistes et le reste de la population.
Politique résolument antifamiliale avec le projet de loi sur le mariage homosexuel. Politique du pire en matière de bioéthique avec l’autorisation d’instrumentaliser les fœtus vivants au nom de la science.
Mépris du peuple dans ses différentes expressions les plus massives, pétitions, manifestations. Velléité de casser l’appareil militaire par une loi de programmation qui nous ramènerait à la puissance du Bénélux.
Bravo ! Pas mal le président normal ! En moins d’une année, il aura réussi à transformer le pays en champs de ruines. Il aura fait incontestablement et en un temps record objectivement mieux que son prédécesseur.
Car non seulement la crise continue à produire ses effets délétères : relance zéro, chômage, pauvreté, récession…Mais le système judiciaire et policier resserre son étau, non pas sur les vrais délinquants de notre société « orange mécanique », mais sur les dangereux hommes libres, ceux qui ne pensent pas comme il convient. La petite tournée de François Hollande, pour rehausser son image - au plus bas - en Bourgogne, est significative à ce sujet. Tout le monde a vu ce « buzz » sur internet : de trop zélés policiers se sont jetés sur un socialiste déçu qui interpellait le président, illustrant bien où se situe la vigilance répressive dans ce pays. Le pauvre homme lui demandait ce qu’étaient devenues ses promesses, c’était trop, il fut emmené sans ménagement.
Encore et toujours convaincue qu’elle est porteuse de la lumière (Lucifer) de la civilisation éclairée, la nouvelle bourgeoisie de gauche, empêtrée dans son idéologie candide jusqu’à la perversion, veille avec une bonne conscience intacte, mais non dépourvue d’une haine jubilatoire, à traquer partout la bête immonde qu’elle voit dans tous ses opposants. Cela nous rappelle les propos du grand Jean-Paul Sartre, cet humaniste éclairé lui aussi, qui déclarait dans les années soixante : « Tout anti-communiste est un fasciste ».
Finalement, rien de nouveau sous le soleil, le même mécanisme de l’idéologie totalitaire est en route, sauf que là, elle est au pouvoir et a décidé d’en finir avec la France.
La laisserons-nous faire ? L’esprit sectaire qui préside aujourd’hui aux destinées de ce pays ne nous laisse plus beaucoup de choix en dehors de l’insurrection !
« Et l’on entend déjà la révolte qui gronde »...*
Olivier Perceval - Secrétaire général de l’Action française
*Chanson bien connue au CMRDS : le chant des canuts.