Stéphane Duval a été tué par un engin explosif. Le Sud-Ouest paye un lourd tribut. Quatre des six soldats français tués étaient originaires ou affectés dans la région
Photo d'archives lors d'un entraînement des forces spéciales en 2011 au Pays basque (Chopin Jean Daniel)
Un soldat français du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Bayonne a été tué lundi après-midi par un engin explosif dans l'extrême nord du Mali.
Stéphane Duval avait 32 ans. Le soldat a trouvé la mort entre Tin Zaouaten et Boughessa, lorsque le véhicule léger dans lequel il circulait a sauté sur un engin explosif. Deux autres soldats ont été "grièvement blessés" dans la même explosion mais "leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés", selon la Défense. "Aucun terroriste n'a été détecté sur la zone" après l'explosion, a précisé à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard.
Le chef de l'Etat "adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et leur témoigne le respect de toute la Nation", annonce le service de presse de l'Elysée. Il "salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali aux cotés des forces maliennes et africaines. Il leur exprime sa totale confiance pour mener à bien l'ultime phase de leur mission".
Quatre des six soldats français tués depuis le début de l'intervention française au Mali le 11 janvier étaient originaires ou affectés dans le Sud-Ouest.
Le lieutenant Damien Boiteux, 41 ans, du 4e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, a été mortellement blessé le 11 janvier. Originaire de Marmande (Lot-et-Garonne), le caporal Cédric Charenton, 26 ans, du 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a été tué le 2 mars. Le caporal Alexandre Van Dooren, 24 ans, du 1er RIMA d'Angoulême a été tué le 16 mars. Sa femme avait exprimé sa douleur dans Sud Ouest.
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