La problématique des squats de l'agglomération occupés par les Roms à la table du préfet.
Entre 600 et 700 Roms sont installés dans l'agglomération bordelaise. (photo guillaume bonnaud)
Hier s'est tenue une table ronde en préfecture pour débattre de la
problématique des squats occupés par des ressortissants bulgares et
roumains de l'agglomération bordelaise. Entre 600 et 700 personnes y
vivent.
Le préfet avait réuni autour de la table les acteurs du dossier, avec bien sûr les élus (Alain Juppé pour Bordeaux, Vincent Feltesse pour la CUB) mais également des associations en première ligne de cette problématique (Centre d'orientation sociale, Emmaüs, Médecins du monde, Croix rouge, Secours catholique et Secours populaire). L'occasion de dresser le bilan de la Mous (Maîtrise d'œuvre urbaine et sociale), mise en place ces trois dernières années.
Résultat de l'opération : 31 familles sont désormais « stabilisées ». Traduction : elles ont un emploi et un logement, ce qui permet une meilleure scolarisation des enfants. Il est à noter que parallèlement à cette politique, la population dans les squats de l'agglomération n'a pas diminué pour autant.
Financement reconduit Aussi les différents intervenants ont acté le fait « d'intensifier et élargir ce processus avec la mise en œuvre d'un plan d'action partenarial triennal (États, collectivités locales, associations) qui aura pour objectif d'intégrer davantage de familles ». Pour y parvenir les partenaires se sont engagés à multiplier les diagnostics individuels au sein des squats, à augmenter l'offre d'hébergement temporaire et à renforcer l'accompagnement à l'intégration, notamment en terme d'emploi. « Cette nouvelle phase de travail répond aux exigences de la circulaire interministérielle du 26 août 2012 relative aux campements illicites », celle qui avait fait polémique cet été.
Autre engagement pris lors de cette réunion : le préfet a annoncé la reconduction des financements de l'État pour les trois prochaines années.
Le préfet avait réuni autour de la table les acteurs du dossier, avec bien sûr les élus (Alain Juppé pour Bordeaux, Vincent Feltesse pour la CUB) mais également des associations en première ligne de cette problématique (Centre d'orientation sociale, Emmaüs, Médecins du monde, Croix rouge, Secours catholique et Secours populaire). L'occasion de dresser le bilan de la Mous (Maîtrise d'œuvre urbaine et sociale), mise en place ces trois dernières années.
Résultat de l'opération : 31 familles sont désormais « stabilisées ». Traduction : elles ont un emploi et un logement, ce qui permet une meilleure scolarisation des enfants. Il est à noter que parallèlement à cette politique, la population dans les squats de l'agglomération n'a pas diminué pour autant.
Financement reconduit Aussi les différents intervenants ont acté le fait « d'intensifier et élargir ce processus avec la mise en œuvre d'un plan d'action partenarial triennal (États, collectivités locales, associations) qui aura pour objectif d'intégrer davantage de familles ». Pour y parvenir les partenaires se sont engagés à multiplier les diagnostics individuels au sein des squats, à augmenter l'offre d'hébergement temporaire et à renforcer l'accompagnement à l'intégration, notamment en terme d'emploi. « Cette nouvelle phase de travail répond aux exigences de la circulaire interministérielle du 26 août 2012 relative aux campements illicites », celle qui avait fait polémique cet été.
Autre engagement pris lors de cette réunion : le préfet a annoncé la reconduction des financements de l'État pour les trois prochaines années.
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