Pour l’Irlande, l’Union européenne a
déjà une langue unique et c’est, ne soyez pas surpris, l’anglais. Et
elle entend bien le faire savoir haut et fort, dès le 1er janvier,
lorsqu’elle reprendra le flambeau de la présidence tournante du Conseil
des ministres à la suite de Chypre.
Comme je ne suis pas du genre à me laisser faire
et que j’assume le ringardisme de considérer que le multilinguisme et
le respect des cultures composant l’Union font partie des fondements de
la construction communautaire, j’ai décliné l’invitation qui m’était
faite de me rendre en Irlande, avec une grosse poignée de mes collègues
de la presse écrite, pour inaugurer cette présidence irlandaise de l’UE.
En effet, Dublin a refusé de fournir, comme cela s’est toujours
pratiqué, la moindre interprétation dans ces langues en voie de
disparition que sont l’allemand et le français, mais qui restent des
langues de travail de l’Union, manifestement au grand étonnement du
personnel politique irlandais
Cette présidence semestrielle tournante a perdu énormément de son intérêt depuis l’instauration d’une présidence fixe du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, mais aussi du Conseil des ministres chargé des relations extérieures et de l’Eurogroupe. Cependant, même ainsi réduite aux acquêts, elle permet aux différents pays de l’Union de peser – un peu – sur le calendrier et surtout de faire partager leurs préoccupations et thématiques au reste de l’Europe. C’est tout l’objet du voyage rituel organisé pour la presse en début de présidence (les 8 et 9 janvier, cette fois) qui permet aux principaux médias bruxellois de rencontrer les membres du gouvernement et de se frotter (rapidement) avec les réalités locales. Le tout est ponctué par la visite en grandes pompes de la Commission au grand complet et une conférence de presse commune.
La suite sur Coulisses de Bruxelles
Cette présidence semestrielle tournante a perdu énormément de son intérêt depuis l’instauration d’une présidence fixe du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, mais aussi du Conseil des ministres chargé des relations extérieures et de l’Eurogroupe. Cependant, même ainsi réduite aux acquêts, elle permet aux différents pays de l’Union de peser – un peu – sur le calendrier et surtout de faire partager leurs préoccupations et thématiques au reste de l’Europe. C’est tout l’objet du voyage rituel organisé pour la presse en début de présidence (les 8 et 9 janvier, cette fois) qui permet aux principaux médias bruxellois de rencontrer les membres du gouvernement et de se frotter (rapidement) avec les réalités locales. Le tout est ponctué par la visite en grandes pompes de la Commission au grand complet et une conférence de presse commune.
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