vendredi 7 juin 2013

0 Me Pichon à L’Action Française : "On assiste à une dérive totalitaire du pouvoir."


Entretien avec Me Frédéric Pichon président fondateur du Cercle des Avocats Llbres, très impliqué dans la défense du mariage, de la famille et des libertés publiques, également malmenées par le pouvoir en place.

L’Action Française : Vous êtes un avocat spécialisé dans le droit pénal et le droit du travail : qu’est-ce qui vous a poussé à créer en 2011 le Cercle des Avocats Libres, que vous présidez ?
Me Frédéric Pichon : Je fais beaucoup de droit pénal de la presse et les dérives liberticides de ces textes — lois Pleven, Gayssot, Perben, Lellouche — en matière de liberté d’expression m’ont amené à créer ce collectif. Si les avocats qui sont en première ligne dans le domaine des libertés ne font rien, personne ne le fera à notre place. De plus notre immunité dans le prétoire ainsi que notre fonction nous donnent une certaine légitimité.
Le Cercle et vous-même êtes très engagés dans la défense de la famille : pourquoi ? La famille est le noyau de la société. En remettant en cause cet élément structurant de la société humaine au nom de théories farfelues et destructrices (idéologie du genre) c’est à la civilisation qu’on s’attaque en général et en particulier aux plus faibles (les enfants).
Le moins qu’on puisse dire est qu’une lourde répression s’abat quotidiennement depuis plusieurs mois sur les opposants au mariage homosexuel. Le Conseil de l’Europe s’est même inquiété. Où en sont les libertés publiques en France ? On assiste à une dérive totalitaire du pouvoir. On a des gens arrogants qui sont issus d’une caste coupée du peuple ( GODF, Inter LGBT Fondation Terra Nova, Pierre Bergé) et qui se croient tout permis parce qu’ils ont été élus par défaut en 2012. Totalement idéologues, ils sont prêts à imposer par la force s’il le faut leur projet destructeur. L’absence de condamnation de ces violences par une partie de la presse qui est largement acquise à ces idées ne peut que les conforter. Mais la résistance de cette jeunesse est inattendue et pour tout dire impressionnante et héroique.
Cette répression se fait-elle dans des formes légales ? De nombreuses plaintes ont déjà été déposées contre les forces de l’ordre. Le préfet de police, voire Manuel Valls pourraient-ils un jour rendre compte de leurs agissements devant la justice ? Nous assistons à des arrestations et gardes à vue totalement arbitraires et nous étudions avec un collectif d’avocats organisés autour du CARP (Collectif des Avocats contre la Répression Policière) les plaintes et les voies de recours contre ces violences. Cela va prendre beaucoup de temps car la justice est lente sauf lorsqu’il s’agit de défendre les Femen mais nous ne lâcherons rien.
Propos recueillis par François Marcilhac - L’Action Française n° 2864

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