Le grondant de la rue charrie son flot de grimaces satisfaites, de corps
de citadins hâtifs qui se heurtent, à la dérive, tournant sur
eux-mêmes, se noyant dans leurs jouissances, atomes inutiles, petits
individus bornés à leur seule suffisance, morceaux d’humanité désagrégé.
Je suis à contre courant de cette débâcle.
lundi 26 novembre 2012
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