jeudi 21 février 2013

0 La semaine d’action anticoloniale : la France trainée une fois de plus dans la boue



Du 16 février au 1er mars 2013, doit se tenir, partout en France, la huitième édition de la « Semaine Anticoloniale et Antiraciste » organisée à l’initiative de plus de 60 organisations associatives, syndicales et politiques, toutes fortement marquées à gauche.

Au nom de la lutte contre un « système colonial » que notre pays perpétuerait à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, cette initiative donnera l’occasion à ses promoteurs de condamner les « crimes coloniaux » contemporains commis par la France. Pêle-mêle, dans une vaste bouillie pour les chats, seront ainsi passés en revue la « traque » des « sans-papiers », les discriminations à l’égard des « roms » ou des « minorités » dans les « quartiers populaires », la résurgence de la « Fançafrique », le sort tourmenté des relations franco-algériennes, le poids intolérable de la dette haïtienne, ou bien encore la persistance de conflits endémiques, de la Palestine au Sahara occidental…
Appelée à être fortement médiatisée, cette nouvelle opération de repentance se tiendra une semaine après l’organisation à Paris du « Colonial Tour », imaginé par des élus Verts et le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). Jacques Boutault, maire écologiste du IIème arrondissement de Paris n’a pas caché le motif véritable qui a justifié pareille stigmatisation des sites parisiens liés à l’histoire de la décolonisation et de l’esclavage : « Décoloniser l’imaginaire des Français, c’est aussi lutter contre le racisme ».
Une fois de plus, la France se voit traîner dans la boue. Cette nouvelle offensive politico-médiatique, derrière laquelle se cache un insupportable dessein idéologique, doit être dénoncée avec force. Manipuler sans arrêt l’histoire de notre pays, en salissant l’image de la France, c’est entretenir dans l’esprit de nos compatriotes un sentiment de culpabilité récurrent à l’égard des épisodes fondateurs de notre passé ; convoquer en permanence la France au banc des accusés, en ravivant les plaies anciennes, c’est conforter encore et toujours le désamour des Français à l’égard de leur patrie et ainsi asseoir davantage les sombres revendications politiques, économiques et sociales de ces nouveaux inquisiteurs.
La France n’a rien à gagner à flétrir ainsi son passé. Dépositaire d’une histoire illustre qu’elle ne doit pas avoir honte d’assumer fièrement, à l’exemple des grandes nations du monde, notre pays doit cesser d’outrager sa mémoire de la sorte : c’est à cette condition absolue que la France demeura toujours désirable dans le cœur de nos compatriotes et dans celui de ceux qui, nombreux à l’étranger, éprouvent encore pour notre pays un attachement sincère.
Karim Ouchikh, Président exécutif du SIEL, Administrateur du RBM.

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