dimanche 30 septembre 2012

0 L’archevêque de Bordeaux inquiet devant la « laïcisation de l’espace public »

L’archevêque de Bordeaux inquiet devant la « laïcisation de l’espace public »


L’archevêque de Bordeaux inquiet devant la « laïcisation de l’espace public »


À l’occasion d’une conférence sur la laïcité prononcée le jeudi 27 septembre au Centre Saint-Louis, à Rome, le cardinal Jean-Pierre Ricard a tenu à réagir au débat qui secoue actuellement la société.
Celui-ci a dénoncé « le glissement qui s’opère depuis une dizaine d’années d’une laïcité de l’Etat à une laïcité de la société ».  Pour l’archevêque de Bordeaux,  « ce glissement paraît indu. C’est l’Etat qui est laïc, ce n’est pas la société ».

Le Cardinal bordelais y dénonce la mainmise des autorités publiques sur la construction de l’islam en France : « Les représentants de l’Etat ont souhaité se donner des interlocuteurs qualifiés et ont aidé à la mise en place d’une structure religieuse nationale : le Conseil français du Culte Musulman.  Avouez que nous sommes assez loin ici d’une conception de la laïcité pensée en termes de séparation rigoureuse ! »

Taclant la franc-maçonnerie dans la résurgence d’une « vieille laïcité de combat », celui-ci s’insurge contre le refus d’une expression publique des religions citant notamment la proposition de supprimer des jours fériés chrétiens.

Mgr Ricard cible également l’opposition de certains courants de gauche aux traditionnelles marches pour la Vie : « Il en va de même des manifestations publiques organisées par des catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie. Si ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public, pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un autre type de manifestation ? »

Pour le cardinal Ricard, cette tension s’explique par l’apparition de l’islam dans l’espace public. En effet, « pour éviter de donner l’impression d’une discrimination religieuse vis-à-vis d’une religion, on prendra une mesure qui touchera toutes les religions, pour ne pas faire – dit-on – de discrimination envers une religion (par exemple l’interdiction de tout signe ostentatoire dans l’espace scolaire) ».


0 Colloque Maurras

 [PARIS] COLLOQUE MAURRAS SAMEDI 27 OCTOBRE 2012

[PARIS] COLLOQUE MAURRAS SAMEDI 27 OCTOBRE 2012

Maurras, soixante ans après (1952-2012)
Soixante ans après la mort de Maurras, le CERCLE DE FLORE organise un colloque :
le samedi 27 octobre 2012, de 9 h 30 à 18 h, à la Maison des Mines, 270, rue Saint-Jacques, Paris 5ème
Après un message de Michel Déon, de l’Académie française, les Interventions de
- Stéphane Blanchonnet, professeur agrégé des lettres
- Antoine Foncin, professeur de lettres classiques
- Jean-Marc Joubert, universitaire,
- Gérard Leclerc, philosophe,
- Jean-François Mattéi, philosophe,
- Martin Motte, universitaire,


-
 Dominique Paoli, historienne,
- Emile Poulat, historien et sociologue,
- Frédéric Rouvillois, universitaire,
- Charles Saint-Prot, géopoliticien
- Rémi Soulié, écrivain,
- Guillaume de Tanoüarn,
- Arnaud Teyssier, universitaire,
- Axel Tisserand, essayiste.

Participation aux frais : Tarif normal : 7 euros Lycéens, étudiants, chômeurs et ecclésiastiques : 2 euros
Un espace librairie sera assuré par www.librairie-de-flore.fr

samedi 29 septembre 2012

1 Momo le Royco !


0 De l'économie

L'économie et le royalisme

Aristote, l'un des plus grands philosophes de notre Histoire, a défini deux conceptions différentes de l'économie d'un pays : l'économie chrématistique et l'économie normale.

    L'économie chrématistique considère la maximisation des profits comme un moyen d'atteindre le bonheur, l'accumulation d'argent devient un but en lui-même.La chrématistique est la science de l'enrichissement, c'est la recherche de la satisfaction personnelle des désirs. Le problème est qu’elle ne connaît ni fin ni mesure. La valeur d’échange d’un bien est sa valeur commerciale, c’est en quelque sorte sa valeur objective puisqu’elle née d’un arbitrage des subjectivités. Dans l’économie chrématistique, seule la valeur d’échange importe. Pour Freud l’économie capitaliste relève de la conception chrématistique. Le capitaliste assouvit sa pulsion morbide dans l’accumulation monétaire, l’argent devient pour lui une fin en soi. Pour Aristote, l’accumulation de la monnaie est une activité contre nature car elle déshumanise ceux qui s’y livrent, elle dévie l’homme de sa finalité naturelle. L’homme étant un animal social par nature, l’activité chrématistique lui est contre nature car elle substitue l’objet à la relation sociale. La relation sociale est normalement le but de l’échange ; or, dans l’économie chrématistique, c’est l’échange d’objet qui est vu comme la finalité de la relation sociale. Toute activité spéculative est donc condamnable, le commerce (spéculation sur les marchandises) et l’usure (spéculation sur l’argent) de fait sont contre nature.

    L'économie naturelle s'oppose à celle-ci, car elle considère que l'argent n'est pas un but en soi, celle ci envisage la finalité de l'activité économique comme la satisfaction des besoins de chacun. L’économie est envisagée comme un moyen aux services d’autres fins. L’économie inclut l’éthique car elle fait partie du tout. L’économie naturelle vise à la satisfaction du tout. La Valeur d’usage d’un bien est une valeur définie par son utilité. L’utile étant contextuel, cette valeur est donc subjective (les grands fournisseurs l'ont bien compris : on obtient le monopole et on ouvre plus ou moins le robinet pour faire monter ou descendre le coût d'une matière par exemple). La finalité de l’économie naturelle est la satisfaction des besoins, donc la valeur d’usage permet d’établir des hiérarchies subjectives à un groupe entre les objets. Dans l’économie naturelle le bien est plus défini par sa valeur d’usage que par sa valeur d’échange. Cette dernière ne doit être établie que dans le cadre strict de l’échange. Ici l’économie n’est pas séparée du social, au contraire celle-ci le sert : l’objet de l’échange est autant la satisfaction des besoins que la relation sociale créée par l’échange. L’économie est l’art d’utiliser les ressources. L’agriculture et le métier fondent une économie naturelle où les échanges servent uniquement à satisfaire les besoins de chacun. L’échange est un retour sur équivalence, pour Marx, quand on échange des objets, cela revient à échanger le temps de travail nécessaire à leur réalisation, donc même lorsque les marchandises sont différentes, on n’échange finalement que des choses équivalentes, soit du temps de travail. L’argent n’a pour but que de renforcer le lien social, c'est-à dire de créer une forme d’objectivité commune qui soude les hommes entre eux.

    Il faut donc comprendre que le capitalisme actuel de notre monde doit changer de perspectives, changer de mode de fonctionnement : il faut moraliser ce système économique, le faire passer d'une économie chrématistique à une économie naturelle. C'est là que le Royalisme entre en jeu. La plupart des dirigeants républicains profite de ce système économique injuste : de nombreux pots de vins, de multiples cas de corruption et de malversations financières... Aucune valeur morale, l’honnêteté et la droiture sont balancées aux oubliettes pour être méprisés et toutes les critiques officielles du système sont de vastes fumisteries, et surtout des manipulations démagogiques. Lors de la grande crise économique de 2008, Nicolas Sarkozy critiqua avec véhémence les "patrons voleurs" et réclama "une moralisation du capitalisme"... Deux ans plus tard, le même Nicolas Sarkozy se payait un avion ultramoderne de 176 Millions d'euros sur le dos du contribuable français !

    Le Royalisme dénonce ces abus économiques et financiers, et ne se contente pas de cautériser quelques plaies économiques : le Royalisme prône un "capitalisme" moral, selon une économie naturelle et non chrématistique. Jean Domat disait :"Le superflu des riches devraient servir pour le nécessaire des pauvres, mais tout au contraire, le nécessaire des pauvres sert pour le superflu des riches". Jacques Coeur et Charles VII ont d'ailleurs bien compris l'importance d'une économie maîtrisée...

    Plusieurs propositions peuvent être avancés pour une véritable moralisation de notre système, pour lutter contre cet ultralibéralisme économique et cet ultracapitalisme dangereux :

- Il faut que les salariés et les clients soient représentés dans les conseils d'administration, et pas seulement les actionnaires qui organisent l'omerta.
- Arrêter le dogme de "la main invisible" d'Adam Smith et comprendre que la confiance n'exclut par le contrôle.
- Revaloriser les produits français et parvenir à un protectionnisme ferme sans pour autant donner dans l'isolationnisme total.
- Montrer l'exemple : les politiciens et autres élus ne doivent pas être exempts de tous les tracas de la vie du peuple.
- Combattre les abus tels que les divers parachutes dorés, les salaires exorbitants des patrons et les avantages extravagants de certains dirigeants.
- Protéger les plus faibles, les plus démunis et aider ceux qui en ont véritablement besoin : pas forcément qu'en France ! Par exemple, si le président avait renoncé à l'achat de son airbus, peut être que l'argent économisé aurait pu sauver quelques milliers d'enfants du manque d'eau dans le Monde !
- Comprendre que les intérêts annuels sur les livrets ne sont pas indispensables et que l'argent n'est pas une fin en soi.
...
Rappelons également que le système des corporations empêche les dérives du capitalisme (qui ont des conséquences directes sur la nation et sa souveraineté et sur le peuple) et que les travaux en matière de social de De La Tour Du Pin sont à lire impérativement ! (http://franceroyale.e-monsite.com/pages/content/bibliotheque/bibliotheque-corporatisme.html)

  Le système capitaliste pervers ne fournit pas de réels réponses aux problèmes de notre société : la crise économique que nous traversons actuellement n'a fait que creuser l'écart qui existe entre les riches et les pauvres ! Notre système économique doit changer : il est honteux que Total fasse près de 2,5 Milliards de bénéfices, Exxon Mobil fasse près de 7,5 Milliards d'euros de profits alors que les prix à la pompe ne cesse de monter et pèsent de plus en plus sur les français ! Arrêtons cette course effrénée aux profits, moralisons notre système économique et remettons l'argent à sa place : non plus celle d'un but, mais bien celle d'un moyen. 

"Le travail n'a pas pour but la production des richesses, mais la sustentation de l'homme." R. de la Tour du Pin.

0 Salon de l’auto, une mythologie française ?

J’aime le salon de l’auto à cheval entre septembre et octobre comme le Tour de France en juillet, la finale de Roland-Garros en juin, les prix littéraires de novembre et l’élection de Miss France en décembre. Même s’il s’appelle pompeusement Mondial de l’Automobile depuis 1988, une dérive lexicale qui en amenuise sa portée poétique et symbolique, le salon de Paris conserve cet inimitable avant-goût des fêtes de fin d’année. Pour un petit garçon, c’est l’endroit rêvé, des centaines de voitures rutilantes rangées à la parade, des hôtesses toujours accortes même après les assauts répétés de lourdingues qui, toute la journée, leur demandent leur prénom et leur numéro de portable sans oublier ces sandwichs infâmes cédés à prix d’or ou cette musique d’ambiance trop forte censée décupler les ventes. Ce folklore populaire, dérisoire et pourtant si chargé d’émotion et de souvenirs, me plaît. Il y a, durant cette quinzaine de la Porte de Versailles, une excitation qui rappelle les grands départs sur la Nationale 7, le faste des inaugurations gaulliennes ou la fierté patriotique d’un nouveau modèle conçu sur les chaînes de Poissy ou de Billancourt. Les briseurs de rêve souligneront que cette description idyllique et donc nostalgique (pléonasme !) du monde automobile date… au mieux de 1962. Qu’en 2012, la crise financière et écologique est passée par là. Que l’automobile doit se restructurer, se repenser, qu’il n’est plus temps de se lamenter sur les pertes d’emplois ou les inévitables délocalisations, la compétitivité guide le monde.
Ah ces Français, toujours en retard d’une guerre économique, toujours l’œil dans le rétro, à ressasser leur glorieux passé ! Comme l’affirme le slogan hollando-ayraultais de cette 114ème édition « le futur, maintenant », on oublie tout et on s’inscrit dans la mo-der-ni-té. Amoureux du talon-pointe, des carrossiers d’antan, de la liberté (gros mot) de rouler sans entraves et de l’ambition industrielle nationale, passez votre chemin ! En clair, nos voitures coûtent trop cher à produire, en plus, elles polluent et sont accidentogènes. Vous verrez, à partir de jeudi midi, aux actualités télévisées, avec quelle jubilation, les journalistes enfileront les mêmes mots et se déchaîneront face à cet archaïsme que sont les voitures. Amis de la Creuse, de banlieue parisienne, de Corte ou de Roscoff, les éminences médiatiques vous expliqueront que vous êtes d’affreux ringards, de dangereux salisseurs d’atmosphère, vous utilisez encore votre automobile ? Inconscients, vous pourriez faire un petit effort. Vous avez pensé à la sauvegarde de la planète, aux générations futures et à la chute des glaciers ? Terroristes ! Comme la presse est prévisible, je vous lance à la cantonade un petit florilège des éléments de langage auxquels vous n’échapperez pas dans les prochains jours : transition écologique, électricité, batterie, CO2, péage, filière d’avenir et le plus mystérieux, prononcé comme s’il s’agissait d’une formule secrète, mobilité durable ! Je me suis amusé à regarder les archives de l’INA, paradis des âmes cabossées. Au début des années 60, le journaliste s’extasiait devant la voiture la plus chère, la plus rapide, la plus aristocratique, il parlait ensuite du grand luxe avec des trémolos dans la voix et puis, sans que son désir ne retombe, évoquait longuement la voiture du réel (la 4L ou l’inoxydable 2CV), plus modeste mais tout aussi féérique dans un monde qui se motorisait à grande vitesse. La crise du pétrole et l’avènement de la voiture universelle ont fait l’effet d’un coït interrompu.
Mais contrairement à ce que pensent les ignorants du petit écran, à cette époque « préhistorique » présentée comme un sommet de l’irresponsabilité collective, les voitures faisaient avancer la sécurité et reculer la consommation. Peugeot était fière de son injection sur la 404, les Renault 8 et Dauphine découvraient les vertus de la boite automatique, la Caravelle, charmant coupé quatre places, se la jouait mutine et désinvolte. Notre industrie ne se limitait pas à trois constructeurs, les Panhard, les Simca ou les exclusives Facel-Vega apportaient à notre paysage automobile une diversité et une émulation vraiment dignes d’intérêt. En Europe, d’autres pays, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, contribuaient à l’essor d’un secteur grand pourvoyeur d’emplois mais aussi de créativité et de sensibilité. Je reste persuadé que les voitures nous informaient sur notre vitalité, notre sensibilité et notre vision personnelle du monde. Si cet âge d’or des Trente Glorieuses semble révolu, il n’est pas interdit de rêver encore. Les allées du Parc des Expositions nous en donneront l’occasion pendant quinze jours. Si les médias ne retiendront que le côté obscur des voitures, les Hommes qui n’ont pas perdu leur capacité à s’émouvoir, ne pourront retenir un large sourire à la vue d’un monstre sculpté dans les ateliers de Maranello. Il y a certains rouges qui sont synonymes d’espoir.

vendredi 28 septembre 2012

0 Racisme anti-blanc

Le racisme anti-blanc, cette réalité qui fait pourtant débat

Jean-François Copé, maire de Meaux et remuant outsider dans la course à la consécration UMPiste, vient de commettre un récent ouvrage Manifeste pour une droite décomplexée, dans lequel il revient notamment sur la réalité du racisme anti-blanc dans certaines banlieues françaises : « Un «racisme anti-Blanc» se développe dans les quartiers de nos villes où des individus – dont certains ont la nationalité française – méprisent des Français qualifiés de «gaulois», au prétexte qu’ils n’ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu’eux ».
Tout le gotha politique s’est donc ému de ces propos dérangeants, dénonçant cette « façon supplémentaire d’opposer les différentes composantes de notre communauté nationale. », pour citer la première adjointe PS du maire de Paris, Anne Hidalgo. L’inénarrable imbécilité républicaine voulant qu’un constat social soit forcément catégorisé politiquement, le racisme anti-blanc semblait devoir rester l’apanage de l’extrême droite française, comme le voulait déjà le psychosociologue Erwan Lecoeur dans son ouvrage Dictionnaire de l’extrême droite française. Que dire alors quand cette réalité était décrite, dès 2010, par Alain Jacubowicz, président de la LICRA : «  je n’aurais jamais imaginé, il y a encore quelques années, que l’on puisse faire un jour le constat d’un racisme anti-blanc. C’est terrible.  Ce rêve nous a conduit à la cécité, on n’a pas voulu voir la montée du racisme intercommunautaire… » ?
L’arriviste Copé, rejoint par son adversaire Fillon, auraient ils retourné leurs vestes, versant dans l’immondice et l’infâme en rejoignant insidieusement l’innommable Front Bleu Marine ? Evidemment non. Mais ils savent tirer des leçons de leurs échecs (ou lire ceux qui savent le faire), comme Ivan Rioufol, lorsqu’il décryptait la ligne « Buisson » tant décriée par certains cadors de droite (NKM en tête) : « Il est de bon ton dans les médias de critiquer la « ligne Buisson », du nom du conseiller présidentiel qui  avait convaincu le candidat de faire une campagne sur la défense de l’identité française. Je pense, pour ma part, que cette ligne était la bonne et qu’elle a permis à Sarkozy de faire une belle remontée jusqu’à espérer gagner au second tour. »
La droite « décomplexée » a juste compris qu’un (tout) petit zeste d’honnêteté et d’intelligence pouvait fournir un bon quota de voix. Inutile d’y chercher un quelconque souci du bien-être de leurs concitoyens : Copé, tout comme Fillon, sont uniquement à la recherche de voix en vue de prendre la place vacante de la présidence de l’UMP, tremplin vers l’élection de 2017. Et, pour y parvenir, montrer un semblant de courage politique en enfonçant avec fracas d’immenses fenêtres ouvertes…
Car le racisme anti-blanc, au-delà de sa récupération politique, est une réalité tangible et quasi-palpable, dès que l’on veuille bien sortir la tête de sa Tour d’Ivoire. L’appel d’un grand nombre de personnalités de gauche (notamment l’ex ministre Bernard Kouchner) du 23 Mars 2005 contre les « ratonnades anti-blancs » n’aura pas fait changé les mentalités. Même la prise de conscience de cette réalité par la LICRA en 2010 n’y aura rien changé : les débats resteront stériles et ne serviront qu’à attiser, encore un peu plus, l’arrivisme de certains hommes politiques. Qui refermeront le couvercle quand ils auront obtenu le poste convoité…

0 Vendée et génocide

Le 9 novembre 1793, Jean-Baptiste Carrier, future figure emblématique de la Terreur responsable des « noyades de Nantes » qui débuteront une semaine plus tard, demandait de Nantes que l’on employât contre les Vendéens des procédés plus efficaces que les foudres des guerriers républicains :
Jean-Baptiste Carrier
Jean-Baptiste Carrier
« Vous avez à délivrer le pays d’un chancre qui le dévore. Le poison est plus sûr que toute votre artillerie. Ne craignez donc pas de le mettre en jeu. Faites empoisonner les sources d’eau. Empoisonnez du pain que vous abandonnerez à la voracité de cette misérable armée de brigands, et laissez faire l’effet. Vous avez des espions parmi ces soldats qu’un enfant conduit. Lâchez-les avec ce cadeau et la partie sera sauvée. »

Les suggestions du proconsul avaient-elles été déjà entendues ? Il semble bien que l’on fit provision de toxiques : « Nous fûmes vraiment étonnés, écrivait Savin à Charette, le 25 mai 1793, de la quantité d’arsenic que nous trouvâmes à Palluau au commencement de la guerre. On nous a même constamment assuré qu’un étranger qu’ils avaient avec eux et qui fut tué à cette affaire, était chargé d’assurer le projet d’empoisonnement contre nous. » Au reste, il est des témoignages d’une autre nature. Le pharmacien Proust, d’Angers, avait fait, sur des moutons rassemblés dans le pré de la Baumette, des essais de boules puantes, qui d’ailleurs échouèrent. 
 
Le 22 août 1793, le général Antoine-Joseph Santerre, qui commandait à Saumur - et déjà passé à la postérité sous le surnom de « général roulement » lorsqu’au moment de l’exécution de Louis XVI il avait ordonné un roulement de tambour pour couvrir la voix du souverain sur la guillotine -, conseillait au ministre de la guerre : « Des mines, des mines, des fumées soporifiques, et puis tomber dessus. »

Le 11 septembre, son collègue et émule Jean-Antoine Rossignol, réclamait du Comité de Salut public l’envoi du chimiste Antoine-François Fourcroy pour aider « à la destruction des brigands ». Le citoyen Fourcroy ne se dérangea pas, mais rédigea, à la demande de Robespierre, un rapport qu’il serait bien intéressant de retrouver.


Il ne semble pas, d’ailleurs, explique Delaunay, que le projet ait été retenu. Les généraux répugnaient à l’emploi de ces moyens, et Kléber, dit-on, mis au courant des propositions de Carrier, menaça de lui passer son sabre au travers du corps. Mais il est probable, ajoute-t-il, qu’on craignit surtout que les Sans-culottes et les Bleus ne fussent aussi, par mégarde, victimes du procédé.

 

0 Roger Nimier ...

Le mousquetaire à l’épée brisée

Pour commémorer le cinquantième anniversaire de la mort de Roger Nimier- par Gérard Joulié*
Il rêvait de refaire Dumas, mais les temps n’étaient plus aux romans de chevalerie ou de cape et d’épée. Il n’était plus l’heure de grimper par des échelles de soie dans les appartements des duchesses.
Plus de Table Ronde et plus de quête du Graal.Plus de roi à rétablir sur son trône ni de reine à sauver du déshonneur, ni de princesses captives à délivrer de leur donjon.La femme était émancipée une fois pour toutes et son émancipation et sa délivrance n’étaient dues à aucun fait de chevalerie. Les reines du jour étaient les stars de cinéma qui jouaient les reines à l’écran.Le monde était d’ailleurs en train de devenir une immense salle de cinéma, en attendant la multiplication miraculeuse des salles par la télévision, et plus tard le home movie. Science et démocratisation marchaient de pair, et l’humanité vivait par procuration. Pour faire battre le cœur d’une jeune fille, il fallait l’emmener dans sa voiture de course et faire du trois cent à l’heure sur l’autoroute, luxe qui nous est interdit aujourd’hui.
C’était le temps des grandes personnes et des entreprises sérieuses : commerce, industrie, recherche. Les hommes avaient décidé de bâtir un monde juste et fraternel, humain, purement humain, débarrassé une fois pour toutes des vieilles lunes de la superstition, des mythes et des religions.Le marxisme, le freudisme et l’existentialisme étaient les philsophies à la mode.On décolonisait à tours de bras. La France se repliait sur elle-même pour mieux disparaître dans l’Europe de l’économie. Les jeunes femmes qui avaient quitté la campagne pour aller travailler en ville, n’allaient plus confesser à un prêtre les péchés de leur chair, elles s’allongeaient sur le divan d’un sexologue pour apprendre comment faire pour avoir le plus d’orgasmes possibles.On était entré de plain pied dans le monde du capitalisme, des histrions, du show-bizz, des jeux du cirque et des clubs de foot côtés en bourse. Le sport avait remplacé la guerre.
La France de Barrés, de Péguy, de Bernanos, de Maurras et de Mauriac, celle des saints et des héros était en train de foutre le camp. Que restait-il ? L’amitié ? Les copains ? Si encore, faute de pouvoir restaurer, on avait pu conspirer, comme à l’époque de la Fronde ?
Où était la bergère dont on suivrait l’étendard ? Le Bonaparte qui nous conduirait en Egypte ou en Russie ? Le Rancé qui nous mènerait à la Trappe ? Ou le Foucauld au Sahara ? Ni le rouge, ni le noir. Ni l’église ni l’armée. Quant à la diplomatie… Les temps du prince de Ligne et de Julien Sorel étaient passés.
L’amitié de Chardonne et celle de Morand, deux exilés dans leur sièce, deux émigrés de l’intérieur, deux vieux totons auxquels on envoyait des maximes et des épigrammes. On était un jeune homme triste au volant d’une voiture de sport. Drieu encore avait cru ou feint de croire à des rêves de restauration.A un nouveau moyen-âge, à un mariage rimbaldien de l’âme et du corps.Réconcilier comme Malraux l’avait tenté la France des soldats de l’An II et celle des croisades et des cathédrales.. . Mais la France avait disparu corps et âme dans la machine à laver, l’aspirateur, le frigidaire, les congés payés, les retraites et le tourisme de masse. Avant de rétablir un roi, il fallait refaire un peuple, lui rendre une âme, un cœur et le faire battre au son d’un même tambour. Il ne suffisait pas de refaire la France sur le papier, et de restaurer la royauté par voix démonstrative et à coups de syllogisme , comme l’avait fait ce merveilleux lutteur de Maurras.
On ne pouvait non plus recommencer Larbaud, ce merveilleux fils à maman, qui traversait l’Europe d’avant 14 dans son train personnel, et qui mettait un mois pour aller de Lisbonne à Rio en transatlantique, avec un valet de chambre, une bibliothèque et toute une armada de dictionnaires.Il n’y avait du reste plus de petites filles modèles , même en Amérique latine,élevées par des bonnes sœurs et gardées par des duègnes.
Que restait-il ? L’amour ? Celui des jeunes américaines , héritières des héroïnes d’Henry James, qui traversaient l’Atlantique pour apprendre l’amour à la française des petits neveux de Valmont.
La littérature ? Pour écrire quoi ? Le mal de vivre ? Le malheur d’être né ? La plume remplaçant l’épée, pour maudire le présent et pleurer le passé ? Fleurir les tombes des morts ? Et être invité à parler de son dernier bouquin dans une émission littéraire à la télé ? Qu’on s’imagine Bossuet, Racine ou Saint-Simon se livrer à ce petit exercice de l’interview pour faire sa pub et sa promo. Et puis, le temps passant, et les livres s’accumulant, cesser d’être le fringant mousquetaire français,et de collectionner les aventures comme Nabokov les papillons sur les hauts de Montreux. Le jazz, le whisky, les boîtes de St Germain des Près, la drogue, Boris Vian. L’abjection, le déshonneur , la démission, la trahison, l’infidélité, sous le couvert du changement , de l’évolution et de la consommation.
Croire à la littérature, aux arts, aux sciences, aux spectacles, à l’expression narcissique de soi quand on ne croyait plus en Dieu, quelle pitié et quelle dérision.
Comme Radiguet Nimier ne connut pas la vieillesse. Les fées lui épargnèrent cette disgrâce.A peine posa-t-il le pied dans l’âge mûr. Il n’eut pas à avoir à se répéter comme ceux qui n’ont pas la force de se taire, et qui aiment pourtant à faire parler d’eux.
Il disparut au volant d’une voiture de sport en compagnie d’une jolie femme.L’ange de la mort les emporta tous deux dans l’au-delà où les hommes faits redeviennent des enfants et où le dieu des philosophes redevient celui d’Abraham.
Gérard Joulié - Article initialement paru dans L’Action Française
*Gérard Joulié, rédacteur à L’Action Française est écrivain et critique littéraire

jeudi 27 septembre 2012

0 C'est la rentrée !


0 Signez la pétition contre le mariage gay

0 UNEF prend ça !

Université : des milliards pour une filière de clochardisation...

universite,unef,gilles babinet
Nommé "digital champion" (!!!) par un gouvernement et une Fleur Pellerin qui, en l’occurrence, ne parlent même plus français, ce qui est un comble quand on parle d' "Éducation", Gilles Babinet n'est cependant pas du genre godillot. S'il s'est montré, sur son compte Twitter, reconnaissant de la confiance que la-dite Fleur lui témoignait, il a tout de même eu la franchise de remercier ses promoteurs en envoyant ce pavé - bienvenu... - dans la mare :

"Il faudrait mettre en chantier quelques grandes réformes. D'abord, achever celle de l'Université, pour qu'elle ne soit plus en majorité une filière de clochardisation protégée par le syndicat étudiant UNEF..."

En somme, bien que promu, il n'a pas fait de fleurs à Fleur...
Ils ont du se tromper de nom, au gouvernement, tomber une ligne trop haut ou une ligne trop bas, en nommant quelqu'un qui pense aussi juste sur l'état réel de l'Université....

P.S. : "digital champion", c'est "une sorte d'officier de liaison entre la France et l'Union européenne"; l'idée a été formulée en février par Nelly Kroes, la commissaire européenne chargée du numérique. Le principe veut que chaque État membre ait un délégué pour le représenter auprès de la Commission sur des questions relatives au numérique.

mercredi 26 septembre 2012

0 Pochoir !!!

Bonsoir jeune Camelot !

Pour afficher tes idées durablement, rien de tel qu'une bonne bombe de peinture et un pochoir !


A "bomber" sur les trottoirs et sur les murs mais faîtes attention : ne pas salir votre ville, il faut un militantisme réfléchi et ciblé !


0 Lys Ardent

Le site Lys Ardent est enfin disponible ! Visitez-le régulièrement et n'hésitez pas à faire part de vos remarques pour l'améliorer.
Les lys fleurissent aussi sur la toile !

http://www.lysardent.fr/                

mardi 25 septembre 2012

0 Guy Steinbach nous raconte - 3


0 12 fronts contre le mariage homosexuel

Un «  avant-projet de loi  » gouvernemental instaurant le mariage entre deux personnes de même sexe avec droit d’adopter a été divulgué par la presse. Aussitôt les représentants du lobby homosexuel se sont dit «  déçus  », réclamant le droit à la procréation artificielle. Face à ces groupuscules, minoritaires parmi les personnes homosexuelles, la résistance pourrait se développer sur 12 fronts.

1/ Personnes adoptées
Les personnes adoptées ont vécu dans leur première enfance une rupture ou un deuil avant d’être confiées à une vraie famille. Beaucoup sont indignées  : pourquoi priver d’autres enfants adoptés de cette chance d’avoir un papa et une maman  ? Aucun «  droit à l’enfant  » ne peut conduire à discriminer ceux qui sont déjà très vulnérables, et dont on connaît la fréquente quête d’identité.
2/ Couples en attente d’enfants adoptables
Parmi les 25 000 couples en attente d’enfants à adopter, beaucoup sont choqués qu’on présente l’adoption homosexuelle comme alternative à l’orphelinat. Car en réalité, moins de 1 000 enfants nés en France sont confiés chaque année à l’adoption. Et l’adoption internationale concerne de moins en moins d’enfants (2 000 en 2 011). Si la France légalisait l’adoption homosexuelle, la plupart des pays étrangers deviendraient plus restrictifs pour confier leurs enfants à l’adoption.
3/ Personnes concernées par les situations dites «  d’homoparentalité  »
La «  pensée unique  » prétend que tout va pour le mieux pour les enfants élevés dans un cadre homoparental… Mais la réalité est autre  : des jeunes adultes élevés par deux hommes ou deux femmes ont commencé à confier les difficultés liées au manque d’un père ou d’une mère  ; des grands-parents aussi ont été témoins attristés de ces souffrances. D’ailleurs une bonne part des adultes qui éprouvent un désir homosexuel récuse, au nom de l’intérêt des enfants, le droit de se marier et d’en adopter.
4/ Parents engagés dans les associations familiales
Le mouvement familial met en garde contre la déstructuration de la famille, même s’il faut bien sûr aider les parents en difficulté. Avec le mariage homosexuel, d’autres bouleversements sont à attendre  : par exemple, dans le livret de famille de tous les couples, il faudra supprimer les mentions «  père  » et «  mère  » pour les remplacer par «  parent A  » et «  parent B  », ou «  parent 1  » et «  parent 2  ». Les fêtes des mères et des pères devraient être fusionnées en «  fête des parents  ».
5/ Féministes
Derrière le prétendu «  droit à l’enfant  », se pose la question des mères porteuses que revendiquent certains hommes. Instrumentalisation du corps de la femme, ce «  nouvel esclavage  » inquiète les féministes. Il risque d’être promu au nom d’un principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes, ces derniers étant incapables d’enfanter.
6/ Professionnels de l’enfance
Bien placés pour constater les dégâts provoqués par l’instabilité affective des adultes et les ruptures familiales, les éducateurs sont déjà confrontés aux souffrances des enfants auxquels on a fait croire qu’ils ont deux papas ou deux mamans. Comment affronter avec une telle fiction les étapes de l’adolescence  ? Même si l’impasse éducative dans laquelle sont enfermés les tenants de «  l’homoparentalité  » reste un sujet tabou, elle est dans toutes les têtes.
7/ Psychologues et psychanalystes
Pour ces praticiens, prétendre qu’un enfant peut parfaitement se passer d’un père ou d’une mère, c’est nier les découvertes récentes sur la construction psychique précoce de l’être humain. Des «  psy  », témoins des souffrances identitaires des enfants privés de toute référence paternelle ou maternelle, dénoncent les conséquences de «  l’homofiliation  ».
8/ Maires et conseillers municipaux
Les maires sont en pre­mière ligne pour faire le lien entre déstructuration familiale et précarité sociale. Au nom de l’intérêt de l’enfant, une majorité d’entre eux et de leurs adjoints, en tant qu’officiers d’état civil, ne veulent pas célébrer en mairie un «  mariage  » entre deux hommes ou deux femmes. Certains de ces «  réfractaires  » ont prévenu qu’ils feraient jouer la clause de conscience que le gouvernement prétend leur refuser.
9/ Associations de protection de la dignité humaine et de la vie
La revendication du «  mariage homosexuel  » comprend l’accès à la procréation artificielle. Les femmes réclament l’insémination artificielle (qui occultera totalement le père biologique) et les hommes les mères porteuses (qui ne seront considérées que comme des «  gestatrices  »). Par ailleurs, la prétendue «  homofiliation  » alimente le rêve de bricolages génétiques visant à fabriquer des êtres humains avec les gènes de plusieurs hommes ou femmes. à partir du mariage homosexuel, on fantasme sur l’abandon de la reproduction sexuée.
10/ Représentants des religions
Les religions reconnaissent que le couple composé d’un homme et d’une femme est le fondement de la famille, et offre le meilleur cadre pour accueillir et élever des enfants. Les prises de parole des autorités spirituelles gardent un réel impact dans une société en attente de repères solides.
11/ Experts
Philosophes, juristes, sociologues, scientifiques  : des personnalités de sensibilités variées alertent contre les dangers d’une dénaturation de la notion de famille. Elles ré­vèlent les imbroglios juridiques, la confusion culturelle et les aberrations scientistes qui se cachent derrière le fantasme d’un «  mariage pour tous  ».
12/ Décideurs politiques
Le sujet de société est devenu politique. à droite, mais aussi à gauche, les fronts de contestation s’organisent. Ils argumentent sur le fond ou la forme. Des élus estiment ainsi qu’en période de crise économique, bouleverser les fondements de la société, c’est prendre le risque de diviser durablement les Français.

0 Premier autocollage !

Amis Camelot bonjour !

Cette nuit, 3 de nos courageux militants, au mépris de leur temps et leur sommeil ont engagé les hostilités : un premier auto-collage massif fut effectué sur le campus universitaire, déclarant très officiellement la guerre aux anarcho-bobo-communo-socialo-antifa !!!

Quelques malheureux autocollants du NPA ont été recouverts, et nos Camelots n'ont pas hésité à coller directement sur les portes du grand amphi.

Aucune présence bolche à signaler, juste un passant, qui après avoir jeté un coup d’œil à nos autocs', nous laissa continuer comme si de rien n'était en nous demandant même quelques autocollants pour sa collection perso !

C'est le premier stickage d'une longue série à venir, les lys refleuriront à Bordeaux !

Et n'oubliez surtout pas : pour que vive le France, vive le Roi !!!



Captain' Royco de l'AFE Bordeaux



lundi 24 septembre 2012

0 Il faut sauver l'industrie automobile, et ses salariés !

Quelques propositions pour sauver l'industrie automobile en France.

Au mois de juillet dernier, la direction de l’entreprise PSA annonçait un vaste plan malencontreusement qualifié de « social » car profondément antisocial (et là, sans guillemets !), plan qui prévoyait 8.000 licenciements en France dans les usines du groupe, dont 1.400 sur le site de Rennes-La Janais. C’est, en fait, la conséquence directe des erreurs stratégiques de la famille Peugeot et d’une certaine désinvolture à l’égard des salariés, moins considérés, en définitive, que les actionnaires : est-ce si étonnant que cela dans un système économique qui compte plus en valeurs financières qu’en valeurs humaines, et qui a oublié ce principe humaniste énoncé par le véritable théoricien de la monarchie absolue, Jean Bodin, du temps du roi François Ier : « il n’est de richesses que d’hommes » ?

Aujourd’hui, à Rennes comme à Aulnay, il faut parer au plus pressé, peut-on dire : éviter la disparition de 8.000 emplois, militer pour un moratoire sur ces licenciements programmés et, au-delà, penser l’avenir de la filière automobile en France : par exemple avec la création et la construction de nouveaux modèles adaptés aux conditions (et obligations) nouvelles des circulations urbaines et rurbaines, mais aussi au « souci environnemental », pour limiter consommations et pollutions des hydrocarbures, entre autres.

Les projets dans les cartons ne manquent pas, et la crise actuelle de l’automobile en France peut inciter à explorer de nouvelles pistes industrielles : « l’imagination au pouvoir », pourrait-on clamer et espérer !

Néanmoins, cela ne suffira pas, au regard même des enjeux environnementaux et de l’épuisement progressif (mais de plus en plus rapide) et inéluctable des matières premières non-renouvelables aujourd’hui nécessaires dans la construction automobile. Aussi, il n’est pas inutile de proposer une transformation d’une partie de la branche « fabrication » en branche ou filière « réparation » ou « reconversion » des véhicules déjà en circulation. Il y a là une piste à explorer, et cela d’autant plus que les usines de Rennes-La Janais et d’Aulnay-sous-Bois (entre autres) connaissent bien, pour les avoir fabriqués, une partie des modèles de Peugeot-Citroën qu’il s’agirait de réparer ou reconvertir. Je précise qu’il s’agirait de réparations lourdes (voire très lourdes) et non de celles déjà effectuées dans les garages de la région, et c’est pour cela que le terme « reconversion » peut sembler mieux adapté à cette proposition, avec reconstruction de grandes pièces et possibilités d’adapter de nouvelles pièces, voire des éléments de carrosseries et des moteurs (moins énergivores, par exemple), au lieu d’envoyer les véhicules très abîmés ou trop fatigués à la casse, comme cela se fait aujourd’hui. Cette stratégie, qui de toute façon s’imposera tôt ou tard à l’ensemble des filières industrielles d’ici quelques décennies, voire quelques années, par le simple fait de la raréfaction des matières premières non-renouvelables (et donc de leur surenchérissement consécutif), peut permettre à PSA de prendre de l’avance en ce domaine d’avenir que sera, justement, « la reconversion » ! De plus, cela permet de préserver, à longue échéance, l’emploi dans la filière automobile qui, au niveau mondial, va bientôt atteindre son niveau de saturation, en unités roulantes comme en possibilités circulatoires

Il est fort dommage qu’aujourd’hui la direction de PSA et l’Etat soient si peu réactifs face à la crise automobile, et que la République semble abandonner les ouvriers de PSA-Rennes comme ceux d’Aulnay à une sorte de fatalité économique qui cache, en fait, une absence de volonté d’agir à la tête de l’Etat pour sauver l’industrie française (et cela malgré les velléités de M. Montebourg, peu soutenu par le ministre de l’économie, M. Moscovici…) : les propos de M. Hollande ne sont guère à son honneur ! Alors qu’il devrait être le protecteur des salariés français, il les abandonne à une mondialisation destructrice des forces vives de notre pays : quel gâchis et, au-delà, quelle honte !

Décidément, les salariés de notre pays ne peuvent pas attendre grand-chose de cette République si libérale et si peu sociale…


 

Nouvelles caricatures anticatholiques avec Ainsi soient-ils


Alors que le film critique sur l’islam, L’innocence des musulmans et les caricatures de Charlie Hebdo font couler beaucoup d’encre et de sang pour savoir s’il est permis de tourner en dérision les musulmans, les catholiques, eux, sont attaqués régulièrement dans les médias.

Dernier exemple en date, cette fois, avec une affiche présente un peu partout dans les villes de l’Hexagone. Elle annonce, Ainsi soient-ils, un téléfilm diffusé prochainement sur Arte. On peut y voir un prêtre portant un missel avec une liasse de billets. Traduction : l’Eglise est riche et corrompue. On imagine le scandale d’une telle image avec des billets de banque dépassant d’un coran dans les mains d’un imam…

Nouvelles caricatures anticatholiques avec Ainsi soient-ils

Cette dérision dirigée contre les chrétiens sonne faux quand on sait qu’un prêtre et un évêque gagnent en moyenne 920 euros par mois. Du 11 octobre au 1er novembre, Arte diffusera cette série mettant en scène cinq jeunes candidats à la prêtrise au séminaire des Capucins à Paris, peuplée parfois de nonnettes pimpantes. La chaîne franco-allemande promet une « immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise ». Beaucoup de poncifs donc qui ne correspondent pas à la réalité. On y voit Michel Duchaussoy en président de la Conférence des évêques, menant grand train dans son rutilant palais épiscopal. Véritable prince de l’Église accueillant ses collaborateurs en peignoir de soie devant un petit-déjeuner copieux ou festoyant dans un superbe restaurant aux côtés de religieuses très sexy. Des caricatures qui, elles, passeront comme une lettre à la poste.

L'AFE Bordeaux se mobilisera contre cette série dès sa sortie, et appelle tous ses sympathisants (catholiques ou non) reconnaissant l'héritage catholique de la France et l'unilatéralité de la liberté d'expression à s'unir !

0 Les associations LGBT vont "nous la mettre profond" !

 Les enjeux sont trop importants pour que les Français soient tenus à l’écart. Associations et parlementaires réclament la tenue d’états généraux de la famille.
 
Christiane Taubira a-t-elle commis une bourde en dévoilant trop tôt l’avant-projet de loi sur le mariage gay ? Ce texte « va étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté », a-t-elle confirmé dans la Croix, le 11 septembre. Une révolution qui ne satisfait pourtant pas les militants du mariage homosexuel.
Les associations LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) ont fait savoir qu’elles exigeaient aussi l’accès à la procréation médicalement assistée et la légalisation des mères porteuses. Surtout, elles revendiquent la reconnaissance de la “coparentalité”, c’est-à-dire des « familles pouvant être composées de plus de deux parents ». Les militants LGBT ont même formé un néologisme pour désigner une relation à trois : le “trouple”. C’est à cela qu’a fait référence l’archevêque de Lyon, le cardinal Barbarin : « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre », a-t-il dit sur RCF, en soulignant que l’adoption de ce texte aurait « des conséquences in nombrables ». Qui sait où s’arrêteraient ces revendications si le mariage, perdant sa dimension sociale, n’était plus qu’un contrat entre personnes protestant de leur amour ?

En présentant aussitôt cet avant-projet, le gouvernement cherchait à faire diversion : François Hollande avait annoncé l’avant-veille une forte augmentation de la pression fiscale. Mais cette manoeuvre incite l’opposition à se mobiliser dès maintenant contre un “chambardement” dont les plus lucides mesurent les effets.

« Le gouvernement ne peut pas faire l’économie d’un débat public, estime Hervé Mariton, député de la Drôme. L’UMP aussi doit s’exprimer clairement. Les candidats à sa présidence doivent faire connaître sur ce sujet la position qu’ils proposeront au parti d’adopter. Les enjeux sont tels que l’opinion doit être informée des conséquences de ce projet pour se décider en connaissance de cause. Rien n’est encore joué. »

Faut-il organiser un référendum, comme le demande Christine Boutin ? Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, l’envisage : « La révision constitutionnelle de 2008 l’autorise. » Mais il plaide d’abord pour la tenue d’états généraux de la famille et de la filiation car « le mariage n’est pas un acte notarié : le code civil en a fait l’un des fondements du pacte républicain. Cela mérite qu’on en discute ! », soulignant que de nombreux élus locaux, officiers d’état civil, veulent être entendus. C’est le cas du collectif des Maires pour l’enfance, qui regroupait lors de sa création, en 2006, 12 585 maires de toutes couleurs politiques.

Car le mariage homosexuel indispose aussi des élus de gauche. En 1998, les députés PS étaient si peu nombreux dans l’Hémicycle que la gauche dut s’y prendre à deux fois pour faire adopter le Pacs, ce que François Hollande veut éviter. L’un d’eux confie, sous couvert d’anonymat, que le mariage gay ne fait pas l’unanimité : « Lionel Jospin y était hostile », rappelle-t-il. « Le mariage est, dans son principe et comme institution, l’union d’un homme et d’une femme. […] On peut respecter la préférence amoureuse de chacun sans automatiquement institutionnaliser les moeurs », écrivait l’ancien premier ministre dans le Journal du dimanche en 2004.

Élisabeth Guigou, qui défendit le Pacs devant l’Assemblée, était encore plus catégorique en 1998 : « Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer ni abolir la différence entre les sexes. […] Mon refus de l’adoption pour des couples homosexuels est fondé sur l’intérêt de l’enfant, sur son droit à un milieu familial où il puisse structurer son identité et épanouir sa personnalité. »

C’est finalement DSK qui convertit le PS au mariage gay : « Certains pensent que, par nature, il est dommageable pour un enfant d’être élevé par un couple homosexuel. Je considère que c’est une faute morale et […] un non-sens scientifique », déclara-t-il dans Libération le 11 mai 2004. D’abord circonspect, le premier secrétaire, François Hollande, finit par se rallier à cette position, malgré les réticences de Jean-Marc Ayrault : « On ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA. […] Rien n’est pire que de légiférer dans la précipitation et sous influence médiatique », estimait à l’époque le maire de Nantes.

C’est aussi ce que pensent les signataires de l’“appel de croyants de gauche” publié sur Internet. Ils disent s’interroger sur l’euthanasie, le mariage homosexuel et l’homoparentalité : « [Ces mesures] nous paraissent de nature à diviser profondément l’opinion, parce qu’elles proposent de légiférer dans des domaines qui touchent à l’essentiel de la personne humaine ; à un niveau où la revendication de certaines “libertés individuelles” peut être perçue comme destructrice de notre patrimoine symbolique, donc des exigences du “vivre ensemble” et du bien commun. » Une inquiétude que partagent les Poissons roses. Cette association de gauche souhaite elle aussi l’organisation d’un débat public. « Plusieurs questions méritent d’être posées, estime son président, Philippe de Roux. La parité entre les hommes et les femmes est une valeur essentielle de la République. Est-ce aussi une richesse dont l’enfant peut profiter pour son éducation ? »

Les Poissons roses ont cosigné l’appel lancé par Frigide Barjot, Béatrice Bourgeset plusieurs responsables associatifs, dont Xavier Bongibault. Soulignant que la famille est le premier lieu de l’intégration sociale, ses rédacteurs demandent au chef de l’État d’inviter tous les citoyens à des états généraux contre la précarité familiale. « Vous êtes, monsieur le Président, et nous sommes, par vous, tous concernés. Alors prenons ensemble le temps d’en discuter ! »   
Fabrice Madoua

dimanche 23 septembre 2012

0 Guy Steinbach nous raconte - 2



0 Droit du sol

"Le droit du sol, c'est comme dire qu'une chèvre née dans une écurie serait un cheval"

Jean Marie Le Pen

samedi 22 septembre 2012

0 Guy Steinbach nous raconte - 1


0 Belkacem en forme !

Que les femmes accouchent, mais qu'elles retournent vite au boulot!

C'est la formule qu'aurait pu employer le "ministre des droits des femmes" en présentant le projet de réforme du congé de maternité :
"La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a évoqué mardi la possibilité de réduire, tout en le rémunérant mieux, le congé parental d'éducation, actuellement d'une durée de trois ans, afin de favoriser le retour des mères de famille sur le marché du travail.
Lors d'une conférence de presse à Rennes, la ministre a évoqué l'ouverture vendredi d'une négociation sur l'égalité professionnelle entre les partenaires sociaux et l'Etat, qui devra aboutir en mars.
Parmi les sujets abordés, les partenaires sociaux se poseront la question de la durée de ce congé parental, a-t-elle indiqué. "Est-ce que ce ne serait pas pertinent de le réduire un peu, de le rémunérer mieux", s'est interrogée Mme Vallaud-Belkacem, rappelant que 98% des bénéficiaires de ce congé étaient des femmes.
Ces dernières, au bout de trois ans, "ont beaucoup beaucoup de difficultés à revenir sur le marché du travail", a-t-elle souligné.
Mme Vallaud-Belkacem a annoncé que son administration allait travailler avec plusieurs régions sur un mécanisme de retour à l'activité de ces mères dès le début de leur congé parental, en leur offrant des bilans de compétences, des formations ou des emplois aidés.
Elle a appelé les négociateurs à chercher "comment faire pour que (le congé parental) soit mieux partagé qu'il ne l'est aujourd'hui par les hommes et les femmes". Dans un couple, c'est souvent la femme qui sacrifie son emploi, moins bien rémunéré que celui de son conjoint, afin de prendre le congé parental, payé environ 550 euros par mois, a rappelé la ministre".
Là aussi, le Gouvernement n'est pas obligé de s'inviter dans la vie des couples et des familles! Laissons là-aussi les parents continuer à décider seuls.

0 Formez les lignes !


Marine Le Pen contre la soutane et la tenue des religieuses dans l’espace public ? La démagogie laïcarde, ça suffit !

Et la soutane ? et le voile des religieuses, Marine Le Pen ? Ras-le-bol le laïcisme ! La laïcité n’est pas une valeur.
Il n’y a pas de société laïque, il n’y a que des Etats laïques. Et ces Etats doivent respecter les signes religieux.


D’accord pour reconnaître avec Marine Le Pen "l’indignation à géométrie variable de la classe politique. Nous sommes dans un pays où 95 % des profanations concernent des lieux de culte ou des tombes catholiques et il n’y a pas une ligne, pas un communiqué d’un ministre. Et dès qu’il y a une profanation d’une mosquée ou d’un carré musulman, immédiatement, il faut faire le communiqué."

Mais ne tombons pas, comme Marine Le Pen dans le piège d’un islamisme radical qui provoque à la réaction laïciste pour mieux se poser en victime !

Le retour du bâton sera pour la religion traditionnelle de la France : est-ce cela que veut Marine Le Pen ?
L’entretien dans Le Monde ici

60ème anniversaire de la mort de Maurras et 70ème anniversaire de la mort de Daudet

Samedi 10 novembre 2012
  • 9h00 : Petit- déjeuner offert au Chemin de Paradis à Martigues par notre section locale, accueil de François Davin et de Michel Franchescetti, président de la Fédération d’AF pour la Provence.
  • 10h00 : Visite de la maison et du jardin de Charles Maurras
  • 12h00 : Promenade-découverte du centre-ville de Martigues, des canaux et de la maison natale de Maurras
  • 14h00 : Visite de la maison de Mistral à Maillane
  • 19h00 : Messe à Roquevaire par l’Abbé de Tanoüarn et dépôt de fleurs sur la tombe des Maurras .
Dimanche matin 11 novembre 2012
  • 9h00 : Passage au château de Montauban et visite du moulin de Fontvieille (Alphonse Daudet)
  • 12h00 : Dépôt de fleurs sur la tombe de Léon Daudet à Saint-Rémy-de-Provence et recueillement devant sa dernière maison
Renseignements et inscriptions au 06.10.60.18.40.

0 Il était répulicain...


« Il était républicain comme tout le monde: par manque d’imagination. »

Gilbert Cesbron


vendredi 21 septembre 2012

0 Hollande contre la famille

Éditorial de L’AF 2847 : Hollande contre la famille

Tout tout de suite ! Quand ce n’est pas le gouvernement qui accélère le calendrier des réformes, c’est sa majorité qui le presse d’agir au plus vite. Surtout lorsque les réformes ne coûtent rien au budget de l’Etat. Apparemment du moins, car à long terme, la rupture avec le pacte social et national pourrait se révéler budgétivore.
Ainsi, à l’heure où nous écrivons, du vote des étrangers aux élections locales, promesse électorale de François Hollande dont l’adoption, en raison du passage à gauche du Sénat, pouvait au printemps sembler une formalité. Las ! La victoire de la gauche aux législatives n’a pas été suffisamment écrasante pour lui donner la majorité des trois cinquièmes au Congrès. Or une réforme constitutionnelle est nécessaire pour accorder le droit de vote aux étrangers « non communautaires ». Cécile Duflot, ministre du logement, l’a pourtant assuré, ce mardi 18 septembre sur France Inter : la mesure sera bien adoptée pour les municipales de 2014, comme s’y était engagé le candidat Hollande. Mais comment ? par un recours au référendum ? Pour notre écologiste, cela ne sera pas nécessaire car cette question transcende les clivages politiques.
Elle a malheureusement raison. La majorité des trois cinquièmes au Congrès se jouant à quelques voix, certains parlementaires UMP, subissant l’hégémonie idéologique de la gauche morale, pourraient fort bien jouer les utilités. Peut-être ceux qui, aujourd’hui, au nom d’un égalitarisme mortifère, se sont déjà déclarés favorables au « mariage pour tous ». « Le vote pour tous », « le mariage pour tous », « le droit à l’enfant pour tous » : l’ « égalité » est une divinité insatiable. Mais ces projets révèlent aussi la coupure, dramatique pour la société et pour la France, entre le pays légal et le pays réel. Car si la gauche ne veut pas de référendums ni sur le vote des étrangers ni sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité — ce dernier référendum est d’ailleurs, en l’état actuel du droit, sujet à caution —, c’est qu’elle prendrait le risque de les perdre, les Français ne marchant pas encore tous sur la tête, en dépit de sondages préfabriqués et d’un matraquage médiatique digne des démocraties populaires. Oui, il y en a encore pour penser que le mariage repose non « sur la sexualité », de plus indifférenciée, mais sur la différence des sexes ; il y en a encore pour croire qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère et que l’adoption n’est légitime que si elle reproduit la famille naturelle, cellule de base de la société ; il y en a encore, sur le plan politique, pour considérer que nationalité et citoyenneté vont de pair.
On ne saurait dès lors trop remercier le primat des Gaules de la pertinence et de la force de ses récents propos sur le mariage homosexuel. Déjà, le cardinal-archevêque de Paris, cet été, avait défrayé la chronique en renouant avec la tradition de la prière pour la France lors de la fête nationale du 15-Août. Ses propos, pourtant timides, n’avaient pas été appréciés de tous et certains, à gauche ...et à la gauche de l’UMP, avaient alors dénoncé, au nom d’une conception totalitaire de la laïcité, une immixtion illégitime de l’Eglise dans le sacro-saint « débat démocratique ». Aussi le cardinal Barbarin a-t-il eu raison, vendredi 14 septembre, de rompre avec le politiquement correct en mettant les points sur les i. Du reste, plus fin politique que les radicaux de gauche, le ministre de l’intérieur Manuel Valls, interrogé sur les propos de l’archevêque de Lyon, a estimé qu’il était de « son droit », « peut-être de son devoir », de donner son opinion, jugeant « normale » la confrontation d’idées sur ce sujet. Oui, dire la vérité est un devoir, et pour un homme d’Eglise plus encore : un acte de charité. Évoquant "une rupture de la société", aux « conséquences [...] innombrables », il a ajouté : « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera", rappelant que "mariage est un mot qui veut dire rempart », un rempart qui protège le « lieu le plus fragile de la société, c’est-à-dire une femme qui donne la vie à un enfant ». Tout est dit en quelques mots simples et bien sentis, compréhensibles par tous et on serait presque rassuré d’entendre Bertrand Delanoë juger que le primat ait « un peu pété les plombs » : mais que ces propos pleins de sagesse soit devenus folie aux yeux de la frange de la société qui « fait »pour une large part l’opinion en dit long sur la confusion mentale qui règne aujourd’hui.
Car les propos du primat des Gaules concernent tous les Français, catholiques ou non, croyants ou non : en rappelant les invariants anthropologiques de toute vie sociale, il fait œuvre de salubrité publique. Le cap doit être maintenu et le pire, pour la clarté du message, serait de paraître reculer face à la meute médiatique, en notant par exemple qu’il n’a pas prononcé le mot « polygamie ». Eh bien, il aurait pu ! Il en a du reste plus que suggéré l’idée. Oui, le risque d’une complète désagrégation sociale est réel.
La suite sur L’Action Française

0 Rentrée de l'AF

[Paris] Rentrée de l’AF à Paris

 

L’Action française reçoit ses adhérents, militants et sympathisants pour sa rentrée politique et militante le vendredi 28 septembre 2012 dans nos locaux à 19h00, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (M : Palais-Royal)

0 Une grosse déception ...


-Nous avons parlé de votre premier logis au cœur du Quartier Latin? Or, avant-guerre, le Quartier Latin était politiquement très agité.
Pierre Joubert:  Très agité. A 90%, les étudiants, je parle du Quartier Latin et non du reste de Paris, étaient de droite, comme on est de gauche aujourd’hui. Comme les gouvernements au pouvoir étaient plutôt radicaux et vaguement socialistes, la droite et les ligues spécialement, faisaient beaucoup plus peur au pouvoir que les gauchistes qui étaient peu nombreux. Les étudiants s’en rendaient compte et fonçaient en direction du succès. “L’Action Française” et les “Jeunesses Patriotes” représentaient des forces énormes. C’était avant le Front Populaire. Pour ma part, je n’étais pas tellement bagarreur, mais je m’amusais beaucoup de voir les ministères tomber comme des châteaux de cartes sur une simple manif des “Camelots du Roi”. Notre grand plaisir était de bourrer nos poches de billes et des les lâcher au moment des charges d’agents de police. Comme ceux-ci avaient de gros godillots cloutés et que les pavés en bois étaient déjà salement glissants, vous devinez la pagaille obtenue !
- Un peu avant le 6 février 1934, n’y a-t-il pas eu des manifestations beaucoup plus brutales entre le boulevard Saint Germain et le boulevard Saint-Michel ?
Pierre Joubert:  Oui. Certains étaient ridicules, d’ailleurs. C’était contre des causes que maintenant je défendrais certainement. Comme par exemple d’avoir la peau du brave Professeur Jèze, qui n’admettait pas la présence des italiens en Ethiopie.
- Vous n’avez pas le souvenir d’avoir eu à l’époque des contacts avec les Jeunesses Communistes ou socialistes ?
Pierre Joubert:  Ces contacts existaient, mais ils étaient rares et difficiles, sauf entre étudiants. Il arrivait que les Scouts de France se rencontrent dans les bois avec les “Faucons Rouges”, qui avaient fière allure. Alors tantôt on se défiait de loin, tantôt on s’empoignait, tantôt, beaucoup plus rarement, on jouait ensemble. J’ai parlé pour la première fois sérieusement avec un communiste pendant la guerre. C’était un de mes meilleurs copains d’ailleurs.
- Et le 6 février ?
Pierre Joubert:   Ce jour-là, on a vraiment cru que la Troisième République allait disparaître. Je n’ai pas compris grand choses. Il y avait une ambiance formidable, c’était vraiment une ambiance de guerre civile.
- Et puis, ça été la déception ?
Pierre Joubert:  Une grosse déception… Il y avait des mouvements de foule. On courait derrière les flics qui se sauvaient. Ensuite, tout d’un coup, il y avait un mouvement de reflux et c’était les flics qui couraient derrière nous. De temps en temps, on voyait des blessés qu’on transportait sur des brancards, J’en ai vu plusieurs. J’en ai même relevé un qui avait reçu un coup de matraque sur la tête et qui titubait, mais personnellement je n’ai pas reçu le moindre coup et je n’en ai pas donné un seul : la Concorde, était l’épicentre de la bataille, mais je n’ai pas pu l’atteindre ! J’ai été bloqué boulevard Saint-Germain.

Zentropa nous enchante encore une fois de ces articles sur l'AF !

mercredi 19 septembre 2012


0 Comment devenir un bon antifa ?!

Revenons en aux antifas de gauche et osons leur donner quelques trucs pour être un vrai c… euh pardon, un vrai antifa…
  1. Bien apprendre ce que vous racontent les idiots utiles du système qui vous guident, et ne plus rien croire d’autre !!!
  2. Tous ceux qui ne pensent pas comme vous, traitez-les de “fachos”, de “nazis” ou d’extrême droite, même si vous n’en êtes pas certain, on ne vous demande pas de réfléchir.
  3. Apprenez à crier de manière hystérique ( l’idéal est si vous avez une voix fluette) : “Alerta” (2X) “antifascista “, et de conclure par un “No pasaran” ! (comme ce n’est pas en français, et si vous ne comprenez pas, c’est pas grave, ça ne veut quand même plus rien dire aujourd’hui).
  4. Si un vilain facho vous pose une question et que vous ne savez pas répondre, il faut détourner la question en l’insultant ! (Attention, gardez vos distances, un facho ça répond …)
  5. Si les fachos sont 20, et si vous n’êtes pas au moins à 100, appliquez le plan b antifa  LA FUITE !!! (déjà testé et réussi).
  6. Pour montrer votre courage, n’hésitez pas à insulter la police et à leur jeter tous ce qui vous tombe sous la main : canettes, pavés, etc …
  7. Une vraie action de rue, c’est : briser les vitrines des commerçants (qui sont surement des sales bourgeois), retourner ou brûler des voitures. Evidemment, c’est moins marrant quand vous êtes arrêtés par les flics ! Mais vous pourrez alors toujours jouer aux martyrs.
  8. Faites attention à la tenue : elle ne doit pas être passe-partout, mais typée ! Cheveux en crête et teints en rouge ou orange fluo – jeans aux ras des fesses -
    cagoules ou casques (pour vous protéger du vent bien sur …) – barres de fer ou gourdins camouflés en “porte drapeaux” – Il est primordial d’être
    sale et de puer, (fumer un bon joint fait passer les effluves) – pour les plus âgés, la bonne vieille tenue “baba-cool” est toujours de mise, avec
    la barbe à fleur (ou à poux) et les cheveux crades !
  9. L’important quant on veut être un bon antifa, c’est de pouvoir sortir de temps en temps de son bocal et d’étaler sa connerie au grand jour .
    SVP, ne nous remerciez pas, ces précieux conseils sont gratis et donnés de bon cœur .

mardi 18 septembre 2012

0 Cercle de l'AFE Grenoble

[Grenoble] Cercle le mercredi 26 septembre

Le cycle de cercles d’étude de l’AFE/AFL de Grenoble commence le mercredi 26 septembre. N’hésitez à faire le premier pas et à prendre contact avec les jeunes de l’Action française de Grenoble.

Chers amis de l’AFE,
Le cercle Philis de la Charce se réunira
le mercredi 26 septembre à 21 H, dans l’agglomération grenobloise,
autour du thème de la démocratie.

Contact : grenoble.etudiants@actionfrancaise.net
 

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