0 Sud-Ouest : la carte des bornes écotaxe et les radars détruits

CARTE - Dans le Sud-Ouest, le coût des dernières dégradations se monte déjà à près de 1,1 million d'euros. Qui seront à la charge du contribuable

Un radar incendié en plein jour non loin des forces de l'ordre, à Jugon-les-lacs, dans les Côtes d'Armor (AFP JEAN-FRANCOIS MONIER)

Trois radars, quatre bornes écotaxe et un distributeur de bornes d'enregistrement détruits dans le Sud-Ouest. C'est le bilan des récentes dégradations qui gagnent toute la France depuis les deux dernières semaines, en lien avec la révolte des bonnets rouges.

Pour le contribuable, le coût ne sera pas négligeable. Ainsi, si l'on compte 30 000 euros en moyenne par radar détruit (coût moyen évoqué par le préfet de Bretagne), on en est déjà à 90 000 euros pour le Sud-Ouest avec les radars incendiés à Lacanau (Gironde),Sainte-Colombe-en-Bruilhois (Lot-et-Garonne) et Habas (Landes).

En rajoutant les quatre bornes écotaxe détruites dans la région, la facture grimpe encore plus, puisque selon nos confrères de Metronews, il faut compter quelque 250 000 euros par dispositif, soit 1 millions d'euros, suite aux dégradations de Losse (Landes, deux bornes détruites), Brossac et La Péruse (Charente). Sans compter le coût du distributeur détruit à Castillonnès (Lot-et-Garonne).

Des dégradations également

Un radar a été dégradé en Charente, cette fois à la peinture blanche, dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 novembre, sur la RN10, à hauteur de Saint-Yrieix, dans l'agglomération d'Angoulême.

Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 novembre, deux radars avaient été recouverts de bleu dans l'agglomération d'Angoulême, un avenue de Bigorre, l'autre voie de l'Europe, deux voies rapides limitées à 70 km/h.

Ce même bleu avait été utilisé précédemment pour d'autres opérations commandos anti-radars en Charente. C'était le cas en août 2012 sur la D939 à Sonneville, sur la route de Saint-Jean-d'Angély.

Par ailleurs, dans le Lot-et-Garonne à Roumagne, c'est dimanche 10 novembre en pleine nuit vers 4 heures que les gendarmes ont découvert que le radar qui contrôle la vitesse en bordure de la D933 avait été passé à la peintur

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